Europol alerte sur le trafic de faux certificats
Depuis quelques mois, les polices des États-membres de l’Union européenne ont mené des opérations visant les trafiquants de faux certificats de test négatif à la Covid-19. La France n’est pas épargnée, puisqu’un groupe de plusieurs individus a été interpellé en novembre 2020 alors qu’ils vendaient des faux certificats de test négatif entre 150 et 300 euros à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris.
La tendance ne semble pas s’inverser, au point qu’Europol, agence européenne spécialisée dans la répression de la criminalité, a lancé une alerte à destination de l’ensemble des services de police de l’Union européenne. « Il est très probable que des criminels saisiront l'occasion de produire et vendre de faux certificats de tests au Covid-19 aussi longtemps que des restrictions aux voyages seront maintenues en raison de la pandémie », déclare l’agence.
La tendance ne semble pas s’inverser, au point qu’Europol, agence européenne spécialisée dans la répression de la criminalité, a lancé une alerte à destination de l’ensemble des services de police de l’Union européenne. « Il est très probable que des criminels saisiront l'occasion de produire et vendre de faux certificats de tests au Covid-19 aussi longtemps que des restrictions aux voyages seront maintenues en raison de la pandémie », déclare l’agence.
Un précieux sésame… et une menace pour la sécurité sanitaire
La mise en place de conditions de plus en plus restrictives pour se déplacer entre les pays du monde risque de faire augmenter le recours à ce trafic de faux certificats, ce qui pourrait inciter d’autres réseaux criminels à en profiter. En effet, de plus en plus, il est impossible de franchir les frontières sans avoir un test Covid-19 négatif en main.
Or, sur la durée, ces faux tests de non-contamination au virus Sars-CoV-2 peuvent représenter un véritable risque pour la gestion de la pandémie et sa résorption, puisqu'il permettent à des personnes contaminées de se rendre dans un autre pays, et donc d'y apporter la maladie. Surtout depuis que l’inquiétude majeure concerne le variant britannique, plus contagieux et donc à même de relancer à lui seul la pandémie, comme ce fut le cas au Royaume-Uni.
Or, sur la durée, ces faux tests de non-contamination au virus Sars-CoV-2 peuvent représenter un véritable risque pour la gestion de la pandémie et sa résorption, puisqu'il permettent à des personnes contaminées de se rendre dans un autre pays, et donc d'y apporter la maladie. Surtout depuis que l’inquiétude majeure concerne le variant britannique, plus contagieux et donc à même de relancer à lui seul la pandémie, comme ce fut le cas au Royaume-Uni.