Électricité : 4% de hausse en 2022 ?
Pixabay/Alexas_Fotos
Le gouvernement a voulu donner un signal fort aux ménages français alors que ceux-ci commençaient à subir de plein fouet l’augmentation des tarifs du gaz et ceux de l’essence, tirés vers le haut par les prix du pétrole en Bourse : il a décidé de limiter l’augmentation du prix de l’électricité. La revalorisation des tarifs de l’électricité est prévue pour février 2022 et ne devrait être, si le gouvernement tient parole, que de 4%.
Cette annonce avait été faite alors que les analystes prévoyaient que l’augmentation des tarifs de l’électricité devait atteindre environ 12% en février 2022. Le gouvernement a donc prévu 4 milliards d’euros pour compenser la différence de prix, et en a même budgétisé 5,9 milliards dans la Loi de Finances 2022 votée par le Parlement. Mais la réalité est désormais bien différente.
Cette annonce avait été faite alors que les analystes prévoyaient que l’augmentation des tarifs de l’électricité devait atteindre environ 12% en février 2022. Le gouvernement a donc prévu 4 milliards d’euros pour compenser la différence de prix, et en a même budgétisé 5,9 milliards dans la Loi de Finances 2022 votée par le Parlement. Mais la réalité est désormais bien différente.
Une hausse deux fois supérieure que prévu
Jeudi 2 décembre 2021, les analystes ont dévoilé les nouvelles prévisions d’augmentation des tarifs de l’électricité pour février 2022 : loin des 12% environ prévus en septembre 2021, la hausse pourrait être de 20% à 25%, voire plus selon l’évolution de la situation, de la demande énergétique et de la pandémie de Covid-19.
Le gouvernement est donc contrainte de prendre une décision : soit renoncer à sa promesse de limiter l’augmentation à 4%, soit trouver de nouveaux crédits pour compenser le coût réel de l’électricité. Car la facture s’annonce salée et plus proche de 10 milliards d’euros que des 4 milliards prévus ou des 6 milliards budgétisés.
Le gouvernement est donc contrainte de prendre une décision : soit renoncer à sa promesse de limiter l’augmentation à 4%, soit trouver de nouveaux crédits pour compenser le coût réel de l’électricité. Car la facture s’annonce salée et plus proche de 10 milliards d’euros que des 4 milliards prévus ou des 6 milliards budgétisés.