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Qu’est-ce qui fait un bon «maker»?







15 Avril 2016

Le site de « 20minutes.fr » se penche sur une question cruciale, qu’est-ce qui fait un bon « maker », autrement dit, un inventeur 2.0 ? Et livre ses conseils.


Qu’est-ce qui fait un bon «maker»?
Super héro ? Non super maker. Autrement dit, un super inventeur 2.0 : la personne qui a une idée géniale et innovante, de préférence dans le domaine des nouvelles technologies, et qui la mène à bien. C’est à dire, de la conception, à la réalisation du prototype, jusqu’au financement et à la mise sur le marché du produit. Autant d’étapes cruciales qu’il s’agit de ne pas rater.
 
Le site de 20minutes.fr est allé recueillir des exemples de succès 100% maker. Il met également l’accent sur les phases incontournables pour réussir. Être maker, c’est un esprit particulier. Pour l’illustrer, le site donne l’exemple de Lunii. Ce produit, créé par Maëlle Chassard, est un genre de radio « qui permet aux enfants de choisir les histoires qu’ils veulent écouter. »
 
Mais Lunii, c’est aussi « une initiative 100 % dans l’esprit maker. » Autrement dit, la phase de prototypage a été décisive : « le côté maker a eu une énorme importance. On a prototypé pendant des mois, on y a passé des nuits blanches. C’était exaltant ! (…) Prototyper à fond, ça permet de récolter des avis, de changer le produit pour qu’il corresponde au mieux aux utilisateurs », explique t-elle à 20minutes. Ainsi, 3 000 enfants ont testé les différentes versions de Lunii, « afin d’améliorer le produit. »
 
Prototype et crowdfunding peut-on aussi ajouter. Lunii a récolté des fonds lors d’une campagne de financement collaboratif sur la plateforme Ulule. La phase de prototypage, ainsi que le financement participatif créent « une communauté dès le début » du projet, un réseau sur lequel s’appuyer. Ainsi, explique, Maëlle Chassard, 26 ans : « 30 % des familles qui ont testé le produit ont aussi participé au crowdfunding. »
 
Pour l’autre maker rencontré par 20minutes, Pierre Gochgarian, à l’origine de Prizm, « une enceinte en forme de pyramide à trois faces » dans laquelle un algorithme « programme la musique diffusée en fonction des personnes présentes et connectées dessus dans une pièce », le réseau est fondamental. Réseau autour du projet, et autour de son fondateur : « l’une des premières choses que j’ai faites, c’est de participer à des meet-up, des conférences. J’ai échangé, écouté les autres parler », explique t-il à 20minutes. « Il a aussi confronté son idée à la critique des autres participants », dit le site. Une manière de « la faire challenger. »
 
Les endroits comme les fablab, la Maker Faire de Paris, ou le Carrefour Numérique2 à la Cité des sciences à Paris, sont des pépinières pour ces porteurs de projet. Des lieux où échanger, fabriquer des prototypes, recevoir des conseils. D’ailleurs, « rien n’est impossible dans un fablab », dit Pierre Ricono, chef du département Campus technologique à la Cité des Sciences. Surtout, si on a de l’audace. C’est son maître mot pour devenir un super maker, l'audace.