Un risque de faux positifs connu dès… 2021
Pixabay/analogicus
Que le froid puisse avoir un effet sur les résultats des tests antigéniques n’est pas une nouveauté : comme le rappelle La Dépêche, la Direction Générale de la Santé soulignait ce problème dès janvier 2021. Des signalements « ont montré la survenue de faux positifs pour les tests rapides antigéniques », expliquait alors une note de la DGS, si ces tests sont réalisés à l’extérieur.
La raison ? Le froid qui dégrade le procédé d’analyse. Interrogé par Le Parisien, Gilles Bonnefond, porte-parole de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, explique que deux consignes précises ont été données aux pharmaciens : ne pas stocker les tests au froid, surtout en-dessous de 2 degrés, et attendre le résultat des tests dans un endroit où il fait plus de 7 degrés.
La raison ? Le froid qui dégrade le procédé d’analyse. Interrogé par Le Parisien, Gilles Bonnefond, porte-parole de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine, explique que deux consignes précises ont été données aux pharmaciens : ne pas stocker les tests au froid, surtout en-dessous de 2 degrés, et attendre le résultat des tests dans un endroit où il fait plus de 7 degrés.
Le manque de confirmation par test PCR est un problème
Avec l’explosion des cas de Covid-19 liée au variant Omicron, de plus en plus de Français se font tester, notamment car ils sont cas contact. Or, les pharmacies ont multiplié les lieux de test à l’extérieur, pour répondre à la demande croissante. Avec le froid qui arrive en France et qui devrait se poursuivre, voire s’accentuer, en février, est-il possible de faire confiance à ces résultats autant qu’avant ?
Car les faux positifs pouvaient être identifiés lorsqu’un test PCR était nécessaire pour confirmer le résultat du test antigénique. Une pratique abandonnée par le gouvernement pour alléger les laboratoires, submergés par les demandes.
Car les faux positifs pouvaient être identifiés lorsqu’un test PCR était nécessaire pour confirmer le résultat du test antigénique. Une pratique abandonnée par le gouvernement pour alléger les laboratoires, submergés par les demandes.