La livraison à 1 centime au centre de la polémique
Alors qu’Amazon et les autres géants du e-commerce prenaient de l’ampleur, les libraires avaient fait entendre leur voix, dénonçant une concurrence déloyale : aucune loi n’interdisait les frais de port gratuits pour les livres. Amazon, notamment, proposait donc de livrer gratuitement à domicile, ce que les librairies ne pouvait pas proposer.
Mais en 2014 tout devait changer : une loi fixait que les frais de port ne pouvaient plus être gratuits pour les livres. Loin de résoudre le problème, elle a envenimé la situation. Amazon ou encore la Fnac, forts de leurs gigantesques ventes, ont donc fixé les frais de port à 1 centime d’euro, la loi n’établissant pas de minimum. Une décision qui n’a pas manqué d’être mal prise pour les libraires qui avaient l’impression que les géants du e-commerce se moquaient d’eux. Ils ont donc continué leur combat.
Mais en 2014 tout devait changer : une loi fixait que les frais de port ne pouvaient plus être gratuits pour les livres. Loin de résoudre le problème, elle a envenimé la situation. Amazon ou encore la Fnac, forts de leurs gigantesques ventes, ont donc fixé les frais de port à 1 centime d’euro, la loi n’établissant pas de minimum. Une décision qui n’a pas manqué d’être mal prise pour les libraires qui avaient l’impression que les géants du e-commerce se moquaient d’eux. Ils ont donc continué leur combat.
Bientôt des frais de port à 3 euros minimum ?
Fin 2021, nouvelle victoire des libraires : le gouvernement adopte une loi qui vise à relever les frais de port minimum pour les livres… sans une nouvelle fois fixer de prix. Une consultation publique a alors lieu : les libraires proposaient 4,50 euros minimum, Amazon 1,49 euro. Le gouvernement aurait tranché : le ministère de la Culture annonce proposer 3 euros minimum pour les frais de port sur les livres jusqu’à 35 euros d’achat. Au-delà, rien ne change, ce qui laisse la possibilité aux géants du e-commerce de continuer de proposer la livraison à 1 centime.
Du fait de la nature réglementaire de la mesure, le gouvernement va désormais la soumettre à la Commission européenne qui aura le dernier mot. Si elle est validée, le prix de la livraison des livres sur Internet va donc fortement augmenter en France.
Du fait de la nature réglementaire de la mesure, le gouvernement va désormais la soumettre à la Commission européenne qui aura le dernier mot. Si elle est validée, le prix de la livraison des livres sur Internet va donc fortement augmenter en France.