Il faut être vraiment motivé par acheter des fraises françaises. « Ici, 500 g pour moins de 3 euros. Des prix bas pour des produits espagnols. Les fraises françaises sont bien là, mais plus chères, jusqu’à 7 euros la barquette. Un prix, qui n’arrête pas certains consommateurs. "Je pense que j’en mangerai moins souvent, mais plutôt la Française, même si elle coûte le double", explique une femme. Parfois, l’origine du produit passe au second plan. "Si j’avais de meilleurs moyens, mon choix serait différent", raconte un autre », rapporte franceinfo.
La situation est absurde et insolvable pour les producteurs français. Sans transport et à proximité de leurs lieux de productions ils ne parviennent pas à rivaliser avec les fraises importées. « Franck Figuier vend sa production à la grande distribution et en début de saison, il est difficile de s’imposer face aux fraises étrangères. "Quand on commence la campagne, les prix sont particulièrement élevés et ils préfèrent garder les produits espagnols, ils ont un peu du mal à mettre la fraise française en rayon". Des rendements plus élevés chez nos voisins et une main d’œuvre bon marché expliquent le prix des fraises espagnoles. Plus de 40 000 tonnes ont été importées en 2022. Des produits sur lesquels la grande distribution ferait moins de marges "pour faire venir des consommateurs dans leurs rayons fruits et légumes", explique le spécialiste de la grande distribution Olivier Dauvers », poursuit la chaine d’infos.
Si Bruxelles peut agir concernant les fraises marocaines ou importées depuis des pays non-membres, c’est une autre histoire entre pays de l’UE. Les lois du marché commun sont claires : la concurrence de producteurs européens ne peut être jugulée par des contraintes douanières ou des mesures visant à favoriser les uns plutôt que les autres. Pourtant l’impact environnemental de produits qui parcourent des centaines de kilomètres est bien supérieur.
La situation est absurde et insolvable pour les producteurs français. Sans transport et à proximité de leurs lieux de productions ils ne parviennent pas à rivaliser avec les fraises importées. « Franck Figuier vend sa production à la grande distribution et en début de saison, il est difficile de s’imposer face aux fraises étrangères. "Quand on commence la campagne, les prix sont particulièrement élevés et ils préfèrent garder les produits espagnols, ils ont un peu du mal à mettre la fraise française en rayon". Des rendements plus élevés chez nos voisins et une main d’œuvre bon marché expliquent le prix des fraises espagnoles. Plus de 40 000 tonnes ont été importées en 2022. Des produits sur lesquels la grande distribution ferait moins de marges "pour faire venir des consommateurs dans leurs rayons fruits et légumes", explique le spécialiste de la grande distribution Olivier Dauvers », poursuit la chaine d’infos.
Si Bruxelles peut agir concernant les fraises marocaines ou importées depuis des pays non-membres, c’est une autre histoire entre pays de l’UE. Les lois du marché commun sont claires : la concurrence de producteurs européens ne peut être jugulée par des contraintes douanières ou des mesures visant à favoriser les uns plutôt que les autres. Pourtant l’impact environnemental de produits qui parcourent des centaines de kilomètres est bien supérieur.