"Arroser de vastes zones de culture en plein désert peut nuire... aux cultures et aux populations", explique dans un communiqué l'institut des sciences de la terre. Et de nous apprendre que "si les impacts de l'agriculture intensive sont bien documentés dans les zones tempérées, ils restent peu évalués dans les régions désertiques."
Car dans les années 1950, d'importants projets de ce type ont été lancés dans le sud-ouest du Pérou, une région aride du pays : "Trois scientifiques (d'ISTerre / OSUG, de la NASA/CalTech aux États-Unis et de l'INGEMMET au Pérou) viennent de mettre en lumière les conséquences de ces programmes incluant le recours à un arrosage massif", précise l'institut des sciences de la terre.
Alors que les cultures traditionnelles étaient confinées depuis des milliers d'années dans des vallées encaissées, "ces grands espaces agricoles ont été développés sur les plateaux environnants qui les surplombent; 60 ans plus tard, les populations vivant en aval de ces zones irriguées sont inquiètes : leurs habitations et leurs cultures sont menacées par d'importants déplacements de terrain."
"Jusqu'ici nous avons dénombré 12 méga-glissements de terrain sur les deux vallées que nous avons étudiées, précise Pascal Lacroix, géophysicien au sein d'ISTerre. Ils impactent le tiers de ces vallées et progressent en moyenne de 10 mètres par an depuis 40 ans. "
Car dans les années 1950, d'importants projets de ce type ont été lancés dans le sud-ouest du Pérou, une région aride du pays : "Trois scientifiques (d'ISTerre / OSUG, de la NASA/CalTech aux États-Unis et de l'INGEMMET au Pérou) viennent de mettre en lumière les conséquences de ces programmes incluant le recours à un arrosage massif", précise l'institut des sciences de la terre.
Alors que les cultures traditionnelles étaient confinées depuis des milliers d'années dans des vallées encaissées, "ces grands espaces agricoles ont été développés sur les plateaux environnants qui les surplombent; 60 ans plus tard, les populations vivant en aval de ces zones irriguées sont inquiètes : leurs habitations et leurs cultures sont menacées par d'importants déplacements de terrain."
"Jusqu'ici nous avons dénombré 12 méga-glissements de terrain sur les deux vallées que nous avons étudiées, précise Pascal Lacroix, géophysicien au sein d'ISTerre. Ils impactent le tiers de ces vallées et progressent en moyenne de 10 mètres par an depuis 40 ans. "