Un déficit en constante augmentation
Depuis plusieurs années, le déficit de la Sécurité sociale s’aggrave, alimenté par des dépenses croissantes et des recettes qui peinent à suivre le rythme. En 2023, le déficit s’élevait déjà à 10,8 milliards d’euros. Les prévisions pour 2024 sont encore plus alarmantes, avec un déficit estimé à 18,5 milliards d’euros, bien au-delà des attentes initiales. Cette trajectoire de dégradation ne semble pas prête à s’arrêter. En effet, selon la Commission des comptes de la Sécurité sociale, si aucune mesure corrective n'est prise, le déficit pourrait atteindre 28,4 milliards d’euros en 2025, soit 0,9% du PIB national.
Plusieurs raisons structurelles et conjoncturelles expliquent cette aggravation. La crise sanitaire de la Covid-19 a laissé des séquelles profondes sur les finances publiques, en augmentant les dépenses exceptionnelles pour soutenir le système de santé et en réduisant temporairement les recettes. Si la situation sanitaire est aujourd’hui sous contrôle, ses conséquences économiques perdurent, notamment à travers l’endettement des systèmes publics.
Cependant, la pandémie n’est pas le seul facteur à l’origine de ce déficit. Le vieillissement de la population joue un rôle central. Le nombre de retraités augmente alors que le ratio entre actifs et inactifs se réduit progressivement. En conséquence, les régimes de retraites souffrent d’un déséquilibre structurel. Les cotisations des actifs ne suffisent plus à couvrir les pensions des retraités, d’autant plus que la durée de vie s’allonge et que les départs à la retraite se multiplient.
Plusieurs raisons structurelles et conjoncturelles expliquent cette aggravation. La crise sanitaire de la Covid-19 a laissé des séquelles profondes sur les finances publiques, en augmentant les dépenses exceptionnelles pour soutenir le système de santé et en réduisant temporairement les recettes. Si la situation sanitaire est aujourd’hui sous contrôle, ses conséquences économiques perdurent, notamment à travers l’endettement des systèmes publics.
Cependant, la pandémie n’est pas le seul facteur à l’origine de ce déficit. Le vieillissement de la population joue un rôle central. Le nombre de retraités augmente alors que le ratio entre actifs et inactifs se réduit progressivement. En conséquence, les régimes de retraites souffrent d’un déséquilibre structurel. Les cotisations des actifs ne suffisent plus à couvrir les pensions des retraités, d’autant plus que la durée de vie s’allonge et que les départs à la retraite se multiplient.
Un gouffre en 2025 ?
D’autre part, l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM), qui encadre l’évolution des dépenses de santé, peine à être respecté. En 2024, il est prévu que les dépenses de santé augmentent de 5,3% , bien au-dessus de la croissance économique. Cette envolée des dépenses est alimentée par plusieurs facteurs : revalorisation salariale des personnels de santé, hausse des consultations médicales, et augmentation des indemnités journalières, notamment en raison de l’inflation. Le rythme de croissance des dépenses de santé est bien supérieur à celui des recettes, entraînant un déséquilibre financier important.
En 2025, le gouvernement prévoit une croissance économique modérée de 1,1%, insuffisante pour compenser la hausse continue des dépenses de la Sécurité sociale. L’une des causes principales de ce déséquilibre est le ralentissement des recettes fiscales, en particulier celles provenant de la TVA et des cotisations sociales. En effet, les prévisions de recettes pour 2025 indiquent une progression de seulement 2,3%, un chiffre bien en deçà des besoins pour combler les dépenses croissantes.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement a présenté un Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2025, visant à contenir le déficit sous les 16 milliards d’euros. Toutefois, ces mesures correctives pourraient s'avérer insuffisantes face à l'ampleur du gouffre financier.
En 2025, le gouvernement prévoit une croissance économique modérée de 1,1%, insuffisante pour compenser la hausse continue des dépenses de la Sécurité sociale. L’une des causes principales de ce déséquilibre est le ralentissement des recettes fiscales, en particulier celles provenant de la TVA et des cotisations sociales. En effet, les prévisions de recettes pour 2025 indiquent une progression de seulement 2,3%, un chiffre bien en deçà des besoins pour combler les dépenses croissantes.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement a présenté un Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2025, visant à contenir le déficit sous les 16 milliards d’euros. Toutefois, ces mesures correctives pourraient s'avérer insuffisantes face à l'ampleur du gouffre financier.