Le Secours populaire a constaté une forte hausse des demandes d’aide
L’association du Secours populaire a publié mercredi 30 septembre son nouveau baromètre. Celui-ci fait le constat d’une hausse alarmante de la grande précarité depuis le début de la crise sanitaire et notamment durant la longue période du confinement. Ainsi, durant le confinement près de 1,3 million de personnes ont demandé l’aide du Secours populaire. Un chiffre extrêmement élevé en comparaison avec celui de l’année 2019 dans sa globalité, durant laquelle 3,3 millions de personnes avaient sollicité son aide.
Un autre point extrêmement inquiétant transparaît dans ce baromètre. Parmi les 1,3 million de personnes ayant sollicité l’aide du Secours populaire, 45% étaient jusqu’alors inconnues de l’association. La secrétaire générale de l’association, Henriette Steinberg confiait à l’AFP son sentiment sur la situation, évoquant « Un chiffre absolument énorme ! » avant d'ajouter « Mais j’ai bien peur que ce soit encore en train d’augmenter ».
Un autre point extrêmement inquiétant transparaît dans ce baromètre. Parmi les 1,3 million de personnes ayant sollicité l’aide du Secours populaire, 45% étaient jusqu’alors inconnues de l’association. La secrétaire générale de l’association, Henriette Steinberg confiait à l’AFP son sentiment sur la situation, évoquant « Un chiffre absolument énorme ! » avant d'ajouter « Mais j’ai bien peur que ce soit encore en train d’augmenter ».
« Nous n’avons jamais vécu une situation pareille depuis la Deuxième Guerre mondiale »
La situation est inédite, cela faisait plus de 75 ans que l’association n’avait pas vécu une telle urgence sociale. Henriette Steinberg le confirme « Nous n’avons jamais vécu une situation pareille depuis la Deuxième Guerre mondiale, et il y a urgence pour aider tous ces gens (…) Beaucoup n’avaient jamais demandé d’aide à personne. Et là, non seulement ils n’ont plus de quoi se nourrir, mais ils ne peuvent plus payer leur loyer ni l’électricité. »
Une urgence qui touche de plein fouet les étudiants, qui sont très nombreux à avoir perdu leurs petits boulots et donc s’être retrouvés dans une situation financière extrêmement délicate. Avant la mise en place des nouvelles mesures restrictives annoncées par le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 23 septembre, la France tablait sur une perte de 800.000 emplois sur l’année 2020. Le chiffre devrait s’alourdir un peu plus, face à la recrudescence du virus.
Une urgence qui touche de plein fouet les étudiants, qui sont très nombreux à avoir perdu leurs petits boulots et donc s’être retrouvés dans une situation financière extrêmement délicate. Avant la mise en place des nouvelles mesures restrictives annoncées par le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 23 septembre, la France tablait sur une perte de 800.000 emplois sur l’année 2020. Le chiffre devrait s’alourdir un peu plus, face à la recrudescence du virus.