Une facture exorbitante pour les entreprises européennes
Selon une analyse du Financial Times, le retrait de Russie a coûté aux entreprises européennes plus de 100 milliards d'euros en charges et dépréciations. Cette somme colossale est le résultat de la décision de nombreuses entreprises de se retirer totalement ou partiellement du marché russe. Il est important de noter que ces chiffres ne représentent que les pertes directes, excluant ainsi les effets macro-économiques tels que la hausse des coûts de l'énergie et des matières premières.
En examinant les rapports annuels et les bilans financiers de près de 600 entreprises européennes, le Financial Times a révélé que 176 d'entre elles ont déjà enregistré des pertes totalisant plus de 100 milliards d'euros. Ces pertes sont principalement liées à la vente, à la fermeture ou à la réduction de leurs activités en Russie.
En examinant les rapports annuels et les bilans financiers de près de 600 entreprises européennes, le Financial Times a révélé que 176 d'entre elles ont déjà enregistré des pertes totalisant plus de 100 milliards d'euros. Ces pertes sont principalement liées à la vente, à la fermeture ou à la réduction de leurs activités en Russie.
Les secteurs les plus touchés par le retrait
Trois secteurs dominent la liste des plus touchés : l'énergie, la finance et l'automobile. Dans le secteur de l'énergie, trois géants, à savoir Shell, BP et TotalEnergies, ont cumulé des pertes dépassant les 40 milliards d'euros. Cependant, la hausse des prix du pétrole et du gaz a en partie compensé ces pertes. Pour le secteur financier, la facture s'élève à 17,5 milliards d'euros, une somme en partie attribuée à la Société Générale qui a décidé de céder sa filiale Rosbank, entraînant une charge de plus de 3 milliards d'euros.,L'industrie automobile n'est pas en reste avec une facture de 13,6 milliards d'euros, principalement due aux constructeurs automobiles. Renault, par exemple, a perdu 2,3 milliards d'euros après avoir vendu ses participations dans le constructeur russe Avtovaz.
De plus, selon une vidéo de BFM Business, 176 entreprises ont dû passer des charges et dépréciations après avoir vendu, fermé ou réduit leurs activités en Russie pour un montant total de plus de 100 milliards d'euros. Il est essentiel de comprendre que ce bilan n'est pas définitif. Avant le début du conflit ukrainien, plus de 1871 entreprises européennes étaient présentes en Russie, et la moitié d'entre elles opèrent toujours dans le pays. La facture pourrait donc encore s'alourdir à l'avenir, notamment pour ceux qui ont tardé à quitter le pays, comme l'illustre l'exemple de Danone en juillet. Le président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret officialisant la prise de contrôle de la filiale locale de Danone, ce qui pourrait signifier des pertes encore plus importantes pour les entreprises qui n'ont pas encore quitté la Russie.
De plus, selon une vidéo de BFM Business, 176 entreprises ont dû passer des charges et dépréciations après avoir vendu, fermé ou réduit leurs activités en Russie pour un montant total de plus de 100 milliards d'euros. Il est essentiel de comprendre que ce bilan n'est pas définitif. Avant le début du conflit ukrainien, plus de 1871 entreprises européennes étaient présentes en Russie, et la moitié d'entre elles opèrent toujours dans le pays. La facture pourrait donc encore s'alourdir à l'avenir, notamment pour ceux qui ont tardé à quitter le pays, comme l'illustre l'exemple de Danone en juillet. Le président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret officialisant la prise de contrôle de la filiale locale de Danone, ce qui pourrait signifier des pertes encore plus importantes pour les entreprises qui n'ont pas encore quitté la Russie.