C’est très certainement au volant que les Français font le mieux preuve d’un esprit rebelle bien marqué. Insultes envers les autres automobilistes, comportements dangereux, non-respect du code de la route… les Français ne sont pas les conducteurs les plus irréprochables d’Europe, et se placent loin derrière les Finlandais, les Autrichiens, les Norvégiens, les Suisses ou les Danois. Face à ce trait de caractère bien ancré, l’opérateur autoroutier Vinci Autoroutes – via sa fondation – met chaque année en œuvre de nouveaux programmes pour améliorer les conditions de conduite et renforcer la sécurité routière. Pour bien cibler ses actions, la Fondation Vinci Autoroutes s’appuie sur les indicateurs du Baromètre de la conduite responsable. La 10e édition, publiée en juillet dernier, est d’ailleurs assez édifiante.
Les incivilités, un mal bien français
Selon le baromètre de la conduite responsable, un Français sur cinq admet « ne plus être la même personne » une fois au volant : 70% reconnaissent injurier régulièrement les autres automobilistes, 87% avouent avoir déjà eu peur du comportement agressif d’un autre conducteur, 72% ne respectent pas les distances de sécurité, sans parler des 34% qui collent délibérément au parechoc arrière d’un conducteur qui les énerve, un Français sur trois jette encore ses détritus par la fenêtre… Plus grave, 12% considèrent même que sur la route, « c’est chacun pour soi ». Triste cocorico, dans quasiment toutes les catégories, les Français sont au-dessus des moyennes des autres conducteurs européens. Il y a donc encore du travail pour changer les mentalités.
Inutile de se voiler la face, le bien-être sur la route est l’affaire de tous. « La tendance des conducteurs à se sentir “dans leur bulle” lorsqu’ils sont au volant leur fait oublier la dimension collective de la conduite et par là même les conséquences de leur comportement sur les autres », regrette Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes. L’un des résultats les plus savoureux du baromètre revient d’ailleurs à l’autosatisfaction des conducteurs français. Quelque 96% d’entre eux citent un point positif de leur mode de conduite : vigilant, calme ou courtois, c’est selon. Modestie et conduite responsable ne semblent pas faire bon ménage.
Vinci Autoroutes – qui gère près de la moitié du réseau français concédé – a donc une vraie responsabilité pour promouvoir une conduite responsable. « “Roulons autrement” , tel est le message que souhaite promouvoir la Fondation pour inviter les conducteurs à partager une autre vision de la route et les aider à être acteurs de leur propre sécurité, ainsi que de celles des autres », explique Pierre Coppey, président de la Fondation Vinci Autoroutes. Pour « rouler autrement », la Fondation consacre donc chaque année deux millions d’euros à des actions en faveur de la conduite responsable.
La bataille contre l’inattention au volant
L’une des batailles essentielles menées par la Fondation Vinci Autoroutes est celle de l’inattention au volant, responsable de 40% des accidents mortels en France. La plus urgente de toutes ces batailles reste celle menée contre l’utilisation du téléphone ou des écrans tactiles équipant dorénavant les consoles centrales de nombreux modèles. En octobre dernier, la Fondation Vinci Autoroutes a donc lancé une grande campagne de sensibilisation, sur un ton décalé spécialement conçu pour les automobilistes les plus jeunes. Les messages sont simples : « Le plus absurde ? C’est que Juliette écrive “J’arrive” alors qu’elle conduit », « Le plus délirant ? C’est que Lucas trouve stylé de faire une story en conduisant » ou encore « Le plus surréaliste ? C’est qu’Adam règle son GPS en conduisant ». Car les chiffres sont effrayants : l’utilisation du portable impacte la qualité d’attention entre 30 et 50%, elle entraîne 16% des accidents de la route et multiplie par cinq les risques d’en avoir un. C’est aussi pour cette raison que les pouvoirs publics ont durci la législation en vigueur avec une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur le permis.
Toujours selon le 10e Baromètre de la conduite responsable, la bataille contre l’inattention se poursuit sur le plan de la somnolence : 36% des Français affirment prendre la route alors qu’ils se sentent déjà fatigués, 74% admettent détourner leur regard de la route plus de deux secondes, 16% des automobilistes français déclarent même avoir déjà eu un accident à cause d’un assoupissement. Face à ce véritable fléau, la Fondation Vinci Autoroutes multiplie les opérations : partenariat avec des chercheurs spécialistes du sommeil de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), campagnes d’information sur la radio FM 107.7, mise en place d’Espaces sieste, application mobile Roulez éveillé conçue par le Centre d’investigation neurocognitives et neurophysiologiques (Ci2N)… « Pour prévenir la somnolence au volant et compenser le manque de sommeil, il n’existe pas d’alternative à la sieste, reprend Bernadette Moreau. Il est indispensable de faire entrer cette pratique dans les habitudes des conducteurs. Faire une pause toutes les deux heures ou dès les premiers signes de fatigue, c’est le meilleur moyen de faire un voyage sûr et serein en famille. »
En finir avec le stress sur la route
Mis à part l’utilisation du portable et la somnolence au volant, le stress reste l’un des principaux facteurs de risque sur la route. En effet, 44% des conducteurs français reconnaissent être stressés, en particulier par les trajets longs et en cas de trafic dense comme cela peut être le cas lors des chassé-croisé estivaux. « A la veille des départs en vacances, poursuit Bernadette Moreau, le stress généré par les longs trajets dans un trafic dense – a fortiori dans le contexte anxiogène de la crise sanitaire – doit amener chacun à adopter une conduite responsable et apaisée, pour contribuer à la sécurité et à la sérénité de tous sur les routes. »
La lutte contre le stress et surtout la prise de conscience des dangers liés à la conduite en état de stress sont donc essentielles. Les automobilistes qui roulent sur les autoroutes voient régulièrement des campagnes à ce sujet mises en place par les opérateurs. Des rappels utiles qu’il est bon de suivre quelle que soit la route empruntée afin d’éviter autant que faire se peut les accidents.
Les incivilités, un mal bien français
Selon le baromètre de la conduite responsable, un Français sur cinq admet « ne plus être la même personne » une fois au volant : 70% reconnaissent injurier régulièrement les autres automobilistes, 87% avouent avoir déjà eu peur du comportement agressif d’un autre conducteur, 72% ne respectent pas les distances de sécurité, sans parler des 34% qui collent délibérément au parechoc arrière d’un conducteur qui les énerve, un Français sur trois jette encore ses détritus par la fenêtre… Plus grave, 12% considèrent même que sur la route, « c’est chacun pour soi ». Triste cocorico, dans quasiment toutes les catégories, les Français sont au-dessus des moyennes des autres conducteurs européens. Il y a donc encore du travail pour changer les mentalités.
Inutile de se voiler la face, le bien-être sur la route est l’affaire de tous. « La tendance des conducteurs à se sentir “dans leur bulle” lorsqu’ils sont au volant leur fait oublier la dimension collective de la conduite et par là même les conséquences de leur comportement sur les autres », regrette Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes. L’un des résultats les plus savoureux du baromètre revient d’ailleurs à l’autosatisfaction des conducteurs français. Quelque 96% d’entre eux citent un point positif de leur mode de conduite : vigilant, calme ou courtois, c’est selon. Modestie et conduite responsable ne semblent pas faire bon ménage.
Vinci Autoroutes – qui gère près de la moitié du réseau français concédé – a donc une vraie responsabilité pour promouvoir une conduite responsable. « “Roulons autrement” , tel est le message que souhaite promouvoir la Fondation pour inviter les conducteurs à partager une autre vision de la route et les aider à être acteurs de leur propre sécurité, ainsi que de celles des autres », explique Pierre Coppey, président de la Fondation Vinci Autoroutes. Pour « rouler autrement », la Fondation consacre donc chaque année deux millions d’euros à des actions en faveur de la conduite responsable.
La bataille contre l’inattention au volant
L’une des batailles essentielles menées par la Fondation Vinci Autoroutes est celle de l’inattention au volant, responsable de 40% des accidents mortels en France. La plus urgente de toutes ces batailles reste celle menée contre l’utilisation du téléphone ou des écrans tactiles équipant dorénavant les consoles centrales de nombreux modèles. En octobre dernier, la Fondation Vinci Autoroutes a donc lancé une grande campagne de sensibilisation, sur un ton décalé spécialement conçu pour les automobilistes les plus jeunes. Les messages sont simples : « Le plus absurde ? C’est que Juliette écrive “J’arrive” alors qu’elle conduit », « Le plus délirant ? C’est que Lucas trouve stylé de faire une story en conduisant » ou encore « Le plus surréaliste ? C’est qu’Adam règle son GPS en conduisant ». Car les chiffres sont effrayants : l’utilisation du portable impacte la qualité d’attention entre 30 et 50%, elle entraîne 16% des accidents de la route et multiplie par cinq les risques d’en avoir un. C’est aussi pour cette raison que les pouvoirs publics ont durci la législation en vigueur avec une amende de 135 euros et un retrait de trois points sur le permis.
Toujours selon le 10e Baromètre de la conduite responsable, la bataille contre l’inattention se poursuit sur le plan de la somnolence : 36% des Français affirment prendre la route alors qu’ils se sentent déjà fatigués, 74% admettent détourner leur regard de la route plus de deux secondes, 16% des automobilistes français déclarent même avoir déjà eu un accident à cause d’un assoupissement. Face à ce véritable fléau, la Fondation Vinci Autoroutes multiplie les opérations : partenariat avec des chercheurs spécialistes du sommeil de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), campagnes d’information sur la radio FM 107.7, mise en place d’Espaces sieste, application mobile Roulez éveillé conçue par le Centre d’investigation neurocognitives et neurophysiologiques (Ci2N)… « Pour prévenir la somnolence au volant et compenser le manque de sommeil, il n’existe pas d’alternative à la sieste, reprend Bernadette Moreau. Il est indispensable de faire entrer cette pratique dans les habitudes des conducteurs. Faire une pause toutes les deux heures ou dès les premiers signes de fatigue, c’est le meilleur moyen de faire un voyage sûr et serein en famille. »
En finir avec le stress sur la route
Mis à part l’utilisation du portable et la somnolence au volant, le stress reste l’un des principaux facteurs de risque sur la route. En effet, 44% des conducteurs français reconnaissent être stressés, en particulier par les trajets longs et en cas de trafic dense comme cela peut être le cas lors des chassé-croisé estivaux. « A la veille des départs en vacances, poursuit Bernadette Moreau, le stress généré par les longs trajets dans un trafic dense – a fortiori dans le contexte anxiogène de la crise sanitaire – doit amener chacun à adopter une conduite responsable et apaisée, pour contribuer à la sécurité et à la sérénité de tous sur les routes. »
La lutte contre le stress et surtout la prise de conscience des dangers liés à la conduite en état de stress sont donc essentielles. Les automobilistes qui roulent sur les autoroutes voient régulièrement des campagnes à ce sujet mises en place par les opérateurs. Des rappels utiles qu’il est bon de suivre quelle que soit la route empruntée afin d’éviter autant que faire se peut les accidents.