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​Pour ses 40 ans, le TGV a plus que jamais besoin de se réinventer



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




17 Septembre 2021

Innovation française clé inaugurée en septembre 1981, le TGV est un bijou industriel et l’avenir du transport peu gourmand en CO2. A l’occasion de son 40ème anniversaire, la SNCF veut miser sur le déploiement de rames du futur.


Creative Commons - Pixabay
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Le 22 septembre 1981, le TGV a été inauguré par François Mitterand. 40 ans plus tard, les rames vont plus vite certes, mais le moyen de transport a encore un fort potentiel. « Pour marquer cet anniversaire, la SNCF a choisi de jumeler la célébration aux Journées du patrimoine, avec une double exposition, à Paris, à la gare de Lyon et dans l’ancienne halle de tri postal Ground Countrol. Emmanuel Macron participera à cette journée et dévoilera, à cette occasion, une maquette grandeur nature de la motrice du TGV M, le « TGV du futur », que la compagnie publique compte mettre sur les rails en 2024. Ce nouveau train, commandé à la société Alstom, ne sera toutefois pas plus rapide que les rames les plus récentes circulant déjà sur le réseau français, mais la SNCF le souhaite plus confortable, plus modulable, plus écologique, plus économe et aux capacités décuplées » écrit Le Monde .

Les lignes grandes vitesse continuent à être inaugurée ou prévues malgré les coûts exorbitants que cela représente. Mais si l’on regarde derrière nous le succès des lignes existantes et ce qu’elles ont changé dans la mobilité il est évident que ce transport maintenant historique reste l’avenir. « L’essor du TGV – d’abord de Paris à Lyon, puis vers l’Atlantique, le Nord, le Benelux et la Grande-Bretagne, le Sud-Est et l’Est – a créé une « SNCF à deux vitesses », où ce dernier était l’objet de toutes les attentions, au détriment souvent du réseau classique et des trains du quotidien. Mais la priorité a bien été donnée ces dernières années à l’entretien de l’existant, la plupart des élus non desservis n’ayant cependant jamais cessé de réclamer « leur » TGV. Cette politique a un peu commencé à changer, sous l’impulsion sans doute du premier ministre, Jean Castex. Le chef du gouvernement, ancien élu d’Occitanie, a en effet relancé les projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Montpellier-Perpignan, grâce à un financement associant l’Etat, les collectivités locales et l’Europe, mais plus la SNCF – qui se contente d’acheter les rames » continue le quotidien.

A l’heure de la concurrence, le groupe ferroviaire avance en simultané sur un double front : la baisse des prix et l’amélioration des infrastructures.