Inflation : un effet indéniable sur le portefeuille des consommateurs
L'Insee a révélé en mai 2023 une inflation toujours soutenue, dépassant 5%, avec une augmentation des prix de l'alimentation atteignant 14,1% sur un an. Une hausse qui pèse considérablement sur les budgets des ménages français, ceux-ci étant contraints de réduire leur consommation alimentaire de plus de 10% en avril 2023 par rapport à l'année précédente, selon les données de l’Insee publiées le 31 mai 2023.
Les appels à une baisse des prix ont été nombreux, mais malgré cela, les discussions nécessaires entre les grands distributeurs et les industriels de l'agroalimentaire sont au point mort. Les promesses de négociations, attendues entre fin mai et début juin 2023, n'ont pas été totalement honorées, exacerbant la situation.
Les appels à une baisse des prix ont été nombreux, mais malgré cela, les discussions nécessaires entre les grands distributeurs et les industriels de l'agroalimentaire sont au point mort. Les promesses de négociations, attendues entre fin mai et début juin 2023, n'ont pas été totalement honorées, exacerbant la situation.
Bercy sort la menace de la taxe exceptionnelle
Face à cette situation, le gouvernement semble contraint de hausser le ton. Les mesures précédemment prises telles que le "trimestre anti-inflation" et le "panier anti-inflation" n'ayant pas produit les effets escomptés, les ministres ont décidé d'adopter une approche plus ferme. D'après BFMTV, des sanctions pourraient être prises à l'encontre des industriels qui refuseraient de relancer les négociations et donc de permettre une baisse des prix sur les étals.
La menace d'une taxe exceptionnelle sur le chiffre d'affaires des entreprises est ainsi évoquée. Ce levier fiscal, déjà employé par le passé, est envisagé pour faire pression sur les industriels. Si aucune amélioration n'est observée, cette taxe pourrait être intégrée au projet de loi de finances 2024 qui sera présenté à l'Assemblée nationale à l'automne. De quoi laisser le temps aux concernés de réagir.
La menace d'une taxe exceptionnelle sur le chiffre d'affaires des entreprises est ainsi évoquée. Ce levier fiscal, déjà employé par le passé, est envisagé pour faire pression sur les industriels. Si aucune amélioration n'est observée, cette taxe pourrait être intégrée au projet de loi de finances 2024 qui sera présenté à l'Assemblée nationale à l'automne. De quoi laisser le temps aux concernés de réagir.