François Villeroy de Galhau confirme la revalorisation du Livret A
Invité sur RTL mercredi 22 juin 2022, François Villeroy de Galhau n’a pas pu éviter d’être interrogé sur la possible prochain revalorisation du taux d’intérêts du Livret A et du LDDS. La question se fait en effet pressante alors que l’inflation est au plus haut et que cette dernière entre en compte dans le calcul mathématique du taux d’intérêts.
Fin mai 2022, déjà, le gouverneur de la Banque de France s’était prononcé favorablement à ce sujet, et le 22 juin 2022 il a quasiment confirmé que la revalorisation aura lieu. Le nouveau taux reste toutefois inconnu : « je ne me prononce pas sur les chiffres, cela va dépendre de l'inflation et des taux d'intérêt mi-juillet ». Le calcul mathématique prendra en effet en compte l’inflation définitive de juin 2022 qui ne sera dévoilée par l’Insee qu’à la mi-juillet.
Fin mai 2022, déjà, le gouverneur de la Banque de France s’était prononcé favorablement à ce sujet, et le 22 juin 2022 il a quasiment confirmé que la revalorisation aura lieu. Le nouveau taux reste toutefois inconnu : « je ne me prononce pas sur les chiffres, cela va dépendre de l'inflation et des taux d'intérêt mi-juillet ». Le calcul mathématique prendra en effet en compte l’inflation définitive de juin 2022 qui ne sera dévoilée par l’Insee qu’à la mi-juillet.
Le gouvernement entre risque de grogne et risque de sur-épargne
Le gouvernement français, qui a le dernier mot sur la revalorisation du taux du Livret A puisque l’avis de la Banque de France n’est que consultatif, devra trancher. Or, le choix s’annonce plus que compliqué.
Si le gouvernement décide d’opter pour une revalorisation, il court le risque de réduire la consommation des ménages en plein milieu de l’été 2022, soit en pleine saison touristique. Malgré un taux d’intérêt loin de suffire à compenser la hausse des prix, les épargnants ont généralement pour habitude de gonfler leurs livrets d’épargne à la suite des hausses de taux.
Mais si aucune revalorisation n’a lieu, alors le risque pour le gouvernement est de se heurter à la grogne des ménages qui verraient exploser la différence entre le taux du Livret A et l’inflation, et se retrouveraient donc à perdre encore plus d’argent lorsque celui-ci est déposé sur les livrets d’épargne défiscalisés.
Si le gouvernement décide d’opter pour une revalorisation, il court le risque de réduire la consommation des ménages en plein milieu de l’été 2022, soit en pleine saison touristique. Malgré un taux d’intérêt loin de suffire à compenser la hausse des prix, les épargnants ont généralement pour habitude de gonfler leurs livrets d’épargne à la suite des hausses de taux.
Mais si aucune revalorisation n’a lieu, alors le risque pour le gouvernement est de se heurter à la grogne des ménages qui verraient exploser la différence entre le taux du Livret A et l’inflation, et se retrouveraient donc à perdre encore plus d’argent lorsque celui-ci est déposé sur les livrets d’épargne défiscalisés.