Une hausse significative des interventions pour factures d'énergie impayées en 2022
En 2022, le nombre d'interventions pour impayés des factures d'énergie a atteint 863 000, soit une augmentation de 10% par rapport à 2021. Cette hausse est constatée malgré la mise en place de mesures d'aide telles que le "bouclier tarifaire" et l'attribution de chèques énergie complémentaires. En électricité, les interventions pour impayés ont augmenté de 9% et en gaz, elles ont augmenté de 17% par rapport à l'année précédente.
Ces chiffres témoignent d'une plus grande difficulté des consommateurs en précarité à payer leurs factures d'énergie, malgré les aides proposées. En effet, 27% des consommateurs ont déclaré rencontrer des difficultés pour payer leurs factures en 2022, contre 25% en 2021 et 18% en 2020.
Ces chiffres témoignent d'une plus grande difficulté des consommateurs en précarité à payer leurs factures d'énergie, malgré les aides proposées. En effet, 27% des consommateurs ont déclaré rencontrer des difficultés pour payer leurs factures en 2022, contre 25% en 2021 et 18% en 2020.
Évolution des interventions en électricité : moins de coupures, plus de réductions de puissance
Malgré la hausse globale des interventions pour impayés des factures d'énergie, une évolution notable est observée en électricité. Le nombre de coupures d'électricité a diminué de 38% par rapport à l'année précédente, passant de 254 000 en 2021 à 157 000 en 2022. Cette diminution est compensée par une augmentation de 36% des réductions de puissance, qui sont moins pénalisantes pour les consommateurs concernés.
Cette évolution est principalement due à la décision de certains fournisseurs, notamment EDF, de suivre les préconisations du médiateur national de l'énergie, Olivier Challan Belval, en privilégiant les réductions de puissance plutôt que les coupures d'électricité en cas d'impayé.
« L'électricité est un "produit de première nécessité", indispensable pour assurer les besoins essentiels de la vie quotidienne. Fixer une période d'alimentation minimale en électricité préalable à la coupure en cas d'impayés est un premier pas, mais il faut aller plus loin en garantissant un accès minimal à l'électricité pour tous, toute l'année », a estimé Olivier Challan Belval, médiateur national de l'énergie
Cette évolution est principalement due à la décision de certains fournisseurs, notamment EDF, de suivre les préconisations du médiateur national de l'énergie, Olivier Challan Belval, en privilégiant les réductions de puissance plutôt que les coupures d'électricité en cas d'impayé.
« L'électricité est un "produit de première nécessité", indispensable pour assurer les besoins essentiels de la vie quotidienne. Fixer une période d'alimentation minimale en électricité préalable à la coupure en cas d'impayés est un premier pas, mais il faut aller plus loin en garantissant un accès minimal à l'électricité pour tous, toute l'année », a estimé Olivier Challan Belval, médiateur national de l'énergie