« S'il existe l'Arjel, autorité de régulation des jeux en ligne, pourquoi pas l'Arca, autorité de régulation du... cannabis ? C'est la proposition, un brin décoiffante, de Terra Nova dans un rapport publié mardi 4 octobre » commence, un brin provocateur le magazine Le Point.
L’idée des rédacteurs du think tank proche de la gauche française estime que les deux secteurs - jeux en ligne et cannabis – sont semblables à plus d’un titre et que la voie ouverte par les jeux en 2010 doit bénéficier à la fumette. « L'histoire et la concrétisation de ce processus de légalisation d'une conduite potentiellement addictive offrent un cadre qui conviendrait à la légalisation contrôlée du cannabis (…) Les similitudes entre les jeux d'argent et de hasard et le cannabis se retrouvent dans les prévalences d'usagers et dans l'évolution de l'offre où se côtoient désormais offre physique et offre en ligne » avance Terra Nova.
La rhétorique qui a permis la légalisation des jeux en ligne s’appliquerait ainsi aussi au cannabis. Le risque d’addiction, l’aspect « récréatif » et la crainte de voir se développer une économie parallèle et criminelle du fait de l’impossibilité d’empêcher la demande seraient autant d’aspects communs.
« Sur le plan de la santé, 700 000 Français entre 15 et 75 ans en consomment quotidiennement et 1,4 million en font un usage régulier (au moins 10 joints par mois), selon le Baromètre santé de l'Inpes, ce qui fait de la France la plus grande consommatrice d'Europe. Sur le plan de la répression, « les interpellations pour possession ou usage de cannabis ont plus que doublé sur la décennie 2000 », souligne le rapport, alors que « le nombre de consommateurs a continué de croître » » résume Le Point.
Une logique cependant bancale puisque légaliser des pratiques pour pouvoir mieux les encadrer est une logique qui ne saurait être généralisée à tous les domaines. Ou donc fixer la limite ?
L’idée des rédacteurs du think tank proche de la gauche française estime que les deux secteurs - jeux en ligne et cannabis – sont semblables à plus d’un titre et que la voie ouverte par les jeux en 2010 doit bénéficier à la fumette. « L'histoire et la concrétisation de ce processus de légalisation d'une conduite potentiellement addictive offrent un cadre qui conviendrait à la légalisation contrôlée du cannabis (…) Les similitudes entre les jeux d'argent et de hasard et le cannabis se retrouvent dans les prévalences d'usagers et dans l'évolution de l'offre où se côtoient désormais offre physique et offre en ligne » avance Terra Nova.
La rhétorique qui a permis la légalisation des jeux en ligne s’appliquerait ainsi aussi au cannabis. Le risque d’addiction, l’aspect « récréatif » et la crainte de voir se développer une économie parallèle et criminelle du fait de l’impossibilité d’empêcher la demande seraient autant d’aspects communs.
« Sur le plan de la santé, 700 000 Français entre 15 et 75 ans en consomment quotidiennement et 1,4 million en font un usage régulier (au moins 10 joints par mois), selon le Baromètre santé de l'Inpes, ce qui fait de la France la plus grande consommatrice d'Europe. Sur le plan de la répression, « les interpellations pour possession ou usage de cannabis ont plus que doublé sur la décennie 2000 », souligne le rapport, alors que « le nombre de consommateurs a continué de croître » » résume Le Point.
Une logique cependant bancale puisque légaliser des pratiques pour pouvoir mieux les encadrer est une logique qui ne saurait être généralisée à tous les domaines. Ou donc fixer la limite ?