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Une pénurie de jouets guette à l’approche de Noël







9 Septembre 2021

Noël 2020 avait été marqué par la pandémie de Covid-19, les interdictions et difficultés de déplacement et la demande du gouvernement d’éviter à tout prix les grands rassemblements. Un Noël gâché pour de nombreux Français qui pourraient vouloir se rattraper en 2021, surtout auprès des plus petits. Mais les pénuries guettent…


L’industrie du jouet frappée par les pénuries mondiales

Pixabay/Alexas_Fotos
Pixabay/Alexas_Fotos
Les pénuries dans le monde de l’industrie sont globales : voitures, ordinateurs, bâtiments… tous les secteurs ont des difficultés à s’approvisionner en matières premières. L’industrie du jouet n’est pas exemptée, surtout que nombre de jeux et jouets embarquent de l’électronique et sont donc touchés par la pénurie de semi-conducteurs qui dure depuis plus d’un an et qui pourraient se poursuivre en 2022 voire 2023 selon les analystes.

Résultat : les prix augmentent. « Nous constatons chez nos fournisseurs une hausse moyenne des prix de 3% », explique le patron de King Jouet, Philippe Gueydon, au journal Le Figaro. Et certains jouets très demandés pourraient même subir des hausses de 10 % voire 20% du prix par rapport à 2020. De quoi confirmer les craintes de Mattel et Hasbro qui avaient déjà annoncé un risque industriel pour Noël 2021 au début de l’été 2021.

Des pénuries dans les magasins ?

Outre la hausse des prix, qui pourrait peser sur le budget des ménages malgré le fort taux d’épargne cumulée durant la crise de la Covid-19, une autre menace plane : celle de la pénurie pure et simple de produits dans les magasins. Une possibilité que craint déjà JouéClub, confirme son porte-parole au Figaro.

Les livraisons souffrent également du ralentissement du transport mondial, conséquence directe de l’arrêt de l’acheminement de marchandises en 2020 à cause de la Covid-19. Les transporteurs sont en train de rattraper leur retard, mais la demande est plus élevée que l’offre. Les spécialistes de la distribution du secteur du jouet sont donc unanimes : les parents doivent prévoir le coup et anticiper.