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Un peu comme les lapins : quand il y en a trop, ils peuvent faire des dégâts monstres. « Les kangourous n’ont pas beaucoup de prédateurs naturels. Ils sont parfois chassés par des dingos ou par des uraètes (les aigles d’Australie), mais ce sont surtout les humains qui représentent le plus grand danger pour eux. Les heurts avec les voitures sont fréquents et, dans certaines régions d’Australie, voir des kangourous morts ou blessés sur le bord de la chaussée est aussi banal que les hérissons écrasés sur nos routes hexagonales. Ainsi, la société d’assurances AAMI a enregistré 7 992 collisions avec des kangourous entre mars 2018 et février 2019, et ils représentaient 83 % des accidents impliquant des animaux.
Le danger représenté par les humains a de multiples aspects, la chasse étant le principal d’entre eux. Les peuples indigènes les ont longtemps tués pour leur viande, leur peau et leurs os, et les colons occidentaux ont continué dès leur arrivée sur l’île. Mais le problème du kangourou en Australie va bien au-delà de la chasse. Entre surpopulation et exploitation commerciale, « l’affaire kangourou » divise » explique L’Obs dans un très long article dédié à ce sujet ; et aux diverses espèces de kangourous .
Un secteur d’exploitation – principalement viande et cuir – est régulièrement montré du doigt par des militants. « Le secteur revendique dans les 4 000 emplois selon la Kangaroo Industry Association of Australia. Aujourd’hui, de grandes marques de chaussures de sport utilisent son cuir, particulièrement souple, et sa viande finit dans de grands restaurants dans le monde. Les défenseurs de cette exploitation expliquent que tant qu’à devoir abattre des kangourous pour réguler les populations, autant que cela profite à l’économie. Si les porte-parole de l’industrie assurent que le bien-être animal est leur priorité, les amis des kangourous ne l’entendent pas de cette oreille, et ils rencontrent des échos dans de nombreux pays destinataires des produits à base de kangourou, dont la viande. Ainsi, les Etats-Unis envisagent d’interdire ces exportations, de même que l’Union européenne », poursuit le magazine.
Lire en intégralité l’article de L’Obs
Le danger représenté par les humains a de multiples aspects, la chasse étant le principal d’entre eux. Les peuples indigènes les ont longtemps tués pour leur viande, leur peau et leurs os, et les colons occidentaux ont continué dès leur arrivée sur l’île. Mais le problème du kangourou en Australie va bien au-delà de la chasse. Entre surpopulation et exploitation commerciale, « l’affaire kangourou » divise » explique L’Obs dans un très long article dédié à ce sujet ; et aux diverses espèces de kangourous .
Un secteur d’exploitation – principalement viande et cuir – est régulièrement montré du doigt par des militants. « Le secteur revendique dans les 4 000 emplois selon la Kangaroo Industry Association of Australia. Aujourd’hui, de grandes marques de chaussures de sport utilisent son cuir, particulièrement souple, et sa viande finit dans de grands restaurants dans le monde. Les défenseurs de cette exploitation expliquent que tant qu’à devoir abattre des kangourous pour réguler les populations, autant que cela profite à l’économie. Si les porte-parole de l’industrie assurent que le bien-être animal est leur priorité, les amis des kangourous ne l’entendent pas de cette oreille, et ils rencontrent des échos dans de nombreux pays destinataires des produits à base de kangourou, dont la viande. Ainsi, les Etats-Unis envisagent d’interdire ces exportations, de même que l’Union européenne », poursuit le magazine.
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