Autolib
Ah ben zut alors. Est-ce qu’on ne serait pas en train de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? C’est en effet, ce qui ressort des conclusions émises cette semaine, par le Jury de déontologie publicitaire, le JDP. Pas assez vertes, pas assez green, les voitures électriques. En voilà un pavé dans la marre, et de taille : le JDP précédemment nommé, a en effet estimé que les voitures électriques en libre service, ou en auto-partage, que l’on parle de la Bluely à Lyon, ou son pendant parisien, l’Autolib, et même la Zoé de Renault, question écologie, elles laisseraient carrément à désirer. Pire, la sanction est tombée, et le Jury de déontologie publicitaire, a déclaré que ces voitures « ne peuvent se prétendre de qualificatif écologique dans leurs publicités. » Merde alors. Surtout, le JDP, c’est du sérieux : une organisation liée à l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, l’ARPP. Et l’ARPP, ça ne rigole pas.
En avril dernier, c’était déjà au tour de la Bluecub, la voiture en libre service bordelaise, de se faire accrocher. Bluecub, Bluely et Autolib appartiennent toutes les trois au groupe Bolloré, qui subit là un sacré revers. Parce qu’il faut bien le dire, ces voitures en auto-partage, soi-disant non polluantes, c’est la liberté et la caution verte des citadins qui ne prennent pas toujours les transports en commun. Peut-être que le JDP cherche la petite bête. Il dénonce, entre autres, le slogan de la Zoé de Renault : «Pour lutter contre la pollution, roulez en voiture». Sale temps pour l’environnement et l'écologie. Le JDP insiste sur le fait que les publicités pour les véhicules Bluely et Autolib, « font état du caractère écologique du service promu sans le moindre élément de relativisation ou de comparaison ».
Le JDP va plus loin, et par là-même, nous sape le moral. Pour le jury, « l'utilisation de ce service, induit nécessairement certains effets négatifs sur l'environnement, notamment les pièces d'usure des véhicules utilisés et l'électricité nécessaire à leur rechargement, dont il n'est pas établi qu'elle serait intégralement issue de sources renouvelables ». Ah, ben nous y voilà. Pour établir ce constat, il se base notamment, sur la définition du développement durable, selon l'ARPP, qui stipule que dans l’impossibilité de justifier des bienfaits sur l’environnement, écologiques donc, « la publicité doit les relativiser en utilisant des formulations » moins radicales.
Il semblerait qu’aujourd’hui, beaucoup d’organismes tombent sur les voitures électriques et essayent de leur mettre des bâtons dans les roues : plainte de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, la FNAUT. L'association Observatoire du nucléaire, a elle aussi les Bluely, Autolib et Bluecub dans le collimateur… Sale temps pour les voitures « vertes », ou pas vertes. On le saura bientôt. En Attendant, tout cela a donc besoin d’être clarifié, car si on aime rouler vert, on n’aime pas pour autant, les publicités mensongères, ou être pris pour des quiches.
En avril dernier, c’était déjà au tour de la Bluecub, la voiture en libre service bordelaise, de se faire accrocher. Bluecub, Bluely et Autolib appartiennent toutes les trois au groupe Bolloré, qui subit là un sacré revers. Parce qu’il faut bien le dire, ces voitures en auto-partage, soi-disant non polluantes, c’est la liberté et la caution verte des citadins qui ne prennent pas toujours les transports en commun. Peut-être que le JDP cherche la petite bête. Il dénonce, entre autres, le slogan de la Zoé de Renault : «Pour lutter contre la pollution, roulez en voiture». Sale temps pour l’environnement et l'écologie. Le JDP insiste sur le fait que les publicités pour les véhicules Bluely et Autolib, « font état du caractère écologique du service promu sans le moindre élément de relativisation ou de comparaison ».
Le JDP va plus loin, et par là-même, nous sape le moral. Pour le jury, « l'utilisation de ce service, induit nécessairement certains effets négatifs sur l'environnement, notamment les pièces d'usure des véhicules utilisés et l'électricité nécessaire à leur rechargement, dont il n'est pas établi qu'elle serait intégralement issue de sources renouvelables ». Ah, ben nous y voilà. Pour établir ce constat, il se base notamment, sur la définition du développement durable, selon l'ARPP, qui stipule que dans l’impossibilité de justifier des bienfaits sur l’environnement, écologiques donc, « la publicité doit les relativiser en utilisant des formulations » moins radicales.
Il semblerait qu’aujourd’hui, beaucoup d’organismes tombent sur les voitures électriques et essayent de leur mettre des bâtons dans les roues : plainte de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports, la FNAUT. L'association Observatoire du nucléaire, a elle aussi les Bluely, Autolib et Bluecub dans le collimateur… Sale temps pour les voitures « vertes », ou pas vertes. On le saura bientôt. En Attendant, tout cela a donc besoin d’être clarifié, car si on aime rouler vert, on n’aime pas pour autant, les publicités mensongères, ou être pris pour des quiches.
Zoé