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Un vocabulaire riche ou du moins varié, est un acquis que l’on attend des études secondaires. Alors que plusieurs journaux se sont intéressés, suivant ce qui se dit sur Twitter, aux discussions autour du terme « ludique » dans un énoncé pour le bac professionnel, l’existence même de cette discussion souligne un problème évident.
« Selon vous le jeu est-il toujours ludique ? » demandait l’énoncé du sujet de Français. Une question habituelle pour le bac, plutôt bien choisie même, permettant aux candidats de développer une réflexion par écrit nécessitant un plan, une expression structurée et un peu de finesse. A l’inverse, on pourrait aussi dire que si un candidat à un examen ne comprend pas l’énoncé et a fortiori aucun des énoncés proposés, c’est peut-être simplement qu’il n’a pas le niveau nécessaire pour l’examen.
Et oui, c’est la réalité, les examens ont pour objet principal de faire le tri entre ceux qui ont le niveau et ceux qui ne l’ont pas. Ce n’est pas agréable pour ce qui échouent, mais cela n’en fait pas pour autant une injustice. Au contraire, c’est bien en donnant l’impression qu’il est acceptable, aux abords de sa majorité, et donc du droit de vote, de passer quatorze ans sur les bancs de l’école sans connaitre la signification du mot ludique que l’on fait du tort aux jeunes. Et plus largement à toute la société. Car l’actualité permet de faire un lien. Quelle part parmi ceux qui ont des difficultés de compréhension de mots simples comprend ceux qui sont dans les programmes électoraux ? Ou alors, si les jeunes ne votent pas, c’est peut-être aussi en partie parce que la politique est trop compliquée ?
« Selon vous le jeu est-il toujours ludique ? » demandait l’énoncé du sujet de Français. Une question habituelle pour le bac, plutôt bien choisie même, permettant aux candidats de développer une réflexion par écrit nécessitant un plan, une expression structurée et un peu de finesse. A l’inverse, on pourrait aussi dire que si un candidat à un examen ne comprend pas l’énoncé et a fortiori aucun des énoncés proposés, c’est peut-être simplement qu’il n’a pas le niveau nécessaire pour l’examen.
Et oui, c’est la réalité, les examens ont pour objet principal de faire le tri entre ceux qui ont le niveau et ceux qui ne l’ont pas. Ce n’est pas agréable pour ce qui échouent, mais cela n’en fait pas pour autant une injustice. Au contraire, c’est bien en donnant l’impression qu’il est acceptable, aux abords de sa majorité, et donc du droit de vote, de passer quatorze ans sur les bancs de l’école sans connaitre la signification du mot ludique que l’on fait du tort aux jeunes. Et plus largement à toute la société. Car l’actualité permet de faire un lien. Quelle part parmi ceux qui ont des difficultés de compréhension de mots simples comprend ceux qui sont dans les programmes électoraux ? Ou alors, si les jeunes ne votent pas, c’est peut-être aussi en partie parce que la politique est trop compliquée ?