Les iPhone en LLD plutôt qu’à l’achat ?
Pixabay/Pexels
Selon Mark Gurman, les prix des smartphones Apple, qui dépassent depuis quelques années allègrement les 1.000 euros, sont un frein pour les acheteurs. Mis à part quelques consommateurs très riches ou des passionnés désirant avoir le dernier modèle à tout prix au moment de la sortie, les utilisateurs ne vont changer de smartphones qu’après plusieurs années ou si l’achat d’un nouvel appareil est nécessaire. Ainsi, en moyenne, les iPhone seraient remplacés tous les trois ans.
Or, pour Apple, c’est un problème : ce délai de renouvellement est plus bas qu’auparavant, et aurait tendance à ralentir. Car si le groupe ne manque pas d’argent, Apple en veut toujours plus. Et faute de réussir à convaincre les acheteurs à changer d’appareil plus souvent, les évolutions d’un modèle au suivant étant relativement peu importantes, le groupe de Cupertino serait tenté de changer le mode de consommation dans son ensemble.
Or, pour Apple, c’est un problème : ce délai de renouvellement est plus bas qu’auparavant, et aurait tendance à ralentir. Car si le groupe ne manque pas d’argent, Apple en veut toujours plus. Et faute de réussir à convaincre les acheteurs à changer d’appareil plus souvent, les évolutions d’un modèle au suivant étant relativement peu importantes, le groupe de Cupertino serait tenté de changer le mode de consommation dans son ensemble.
Louer sans posséder, changer et revendre
Mark Gurman a fait quelques calculs simples : avec des prix de location mensuelle entre 35 et 50 dollars, multipliés par la durée de vie moyenne d’un terminal avant son échange, soit trois ans, cela représenterait pour Apple entre 1.250 et 1.800 dollars de chiffre d’affaires, contre une fourchette entre 800 et 1.100 dollars (prix moyen d’achat d’un smartphone). Un gain net de plusieurs centaines de dollars par utilisateur, donc, et ce n’est pas terminé.
Avec la location longue durée, Apple récupérerait également les terminaux qui ne seront jamais propriété du client. Le groupe pourra alors les revendre dans les circuits de seconde main, ou les recycler, augmentant ses gains ou réduisant ses frais.
Et ce n’est pas tout : en permettant aux utilisateurs de changer plus souvent de terminal, avec le dernier modèle par exemple au bout d’un an, le groupe s’offre la garantie de la fidélité de ses clients sur de longues périodes. Le tout couplé à des offres secondaires de services, ce pourrait être une véritable machine à cash pour le géant de Cupertino qui multiplierait en un tour de main ses gains nets sans réellement prendre de risques.
Avec la location longue durée, Apple récupérerait également les terminaux qui ne seront jamais propriété du client. Le groupe pourra alors les revendre dans les circuits de seconde main, ou les recycler, augmentant ses gains ou réduisant ses frais.
Et ce n’est pas tout : en permettant aux utilisateurs de changer plus souvent de terminal, avec le dernier modèle par exemple au bout d’un an, le groupe s’offre la garantie de la fidélité de ses clients sur de longues périodes. Le tout couplé à des offres secondaires de services, ce pourrait être une véritable machine à cash pour le géant de Cupertino qui multiplierait en un tour de main ses gains nets sans réellement prendre de risques.