La fertilité masculine baisse dans le monde entier. Une synthèse d’études a été publiée mi-novembre dans Human Reproduction Update et confirme cette tendance générale. « Les causes de ce déclin font, depuis une vingtaine d’années, l’objet de nombreuses recherches, pointant des facteurs individuels liés au mode de vie (tabagisme, sédentarité, alimentation, etc.) et des causes environnementales liées à la pollution atmosphérique, à divers médicaments et à l’omniprésence de certaines substances de synthèse dans l’environnement et la chaîne alimentaire (plastifiants et pesticides notamment). Les épidémiologistes Hagai Levine (Université hébraïque de Jérusalem), Shanna Swan (Faculté de médecine Mount Sinai à New York), et leurs collègues ont réuni les résultats de l’ensemble des études publiées – soit plusieurs centaines – sur le sujet. Ils ont identifié des données disponibles dans plus d’une cinquantaine de pays, couvrant au total la période 1973-2018 » rapporte Le Monde.
Le chiffre global est très parlant. Entre 1973 et 2018 la concentration moyenne étudiée de gamètes dans le sperme a chuté de 101 millions par millilitre à 49 millions. A partir du XXIème siècle, le déclin a même doublé, un phénomène jugé alarmant par les chercheurs.
« De fait, les mêmes chercheurs avaient publié en 2017 des estimations semblables sur la période 1973-2011, mais, à l’époque, ils n’avaient pu rassembler de données probantes que pour l’Europe, l’Amérique du Nord, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Trop rares et dispersés, les travaux menés dans le reste du monde ne permettaient pas de suspecter que les mêmes tendances y fussent à l’œuvre. Les études publiées depuis sur la situation en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud confirment, selon les auteurs, que la baisse est mondiale. Si l’on s’en tient aux hommes sans facteurs de risque particuliers, explique Dr Swan, « le rythme du déclin y est très similaire » à celui précédemment décrit pour les pays occidentaux » explique Le Monde.
Avec une quantité de données inégalée, les chercheurs se permettent d’être plus catégoriques que lors de leur première étude. Et face à une chute aussi nette au niveau globale, ils vont jusqu’à pointer du doigt un risque pour la survie de l’humanité car la baisse de la fertilité masculine accompagne une baisse similaire de la fertilité féminine.
Lire en intégralité l’article du « Monde » qui relaye cette étude
Le chiffre global est très parlant. Entre 1973 et 2018 la concentration moyenne étudiée de gamètes dans le sperme a chuté de 101 millions par millilitre à 49 millions. A partir du XXIème siècle, le déclin a même doublé, un phénomène jugé alarmant par les chercheurs.
« De fait, les mêmes chercheurs avaient publié en 2017 des estimations semblables sur la période 1973-2011, mais, à l’époque, ils n’avaient pu rassembler de données probantes que pour l’Europe, l’Amérique du Nord, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Trop rares et dispersés, les travaux menés dans le reste du monde ne permettaient pas de suspecter que les mêmes tendances y fussent à l’œuvre. Les études publiées depuis sur la situation en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud confirment, selon les auteurs, que la baisse est mondiale. Si l’on s’en tient aux hommes sans facteurs de risque particuliers, explique Dr Swan, « le rythme du déclin y est très similaire » à celui précédemment décrit pour les pays occidentaux » explique Le Monde.
Avec une quantité de données inégalée, les chercheurs se permettent d’être plus catégoriques que lors de leur première étude. Et face à une chute aussi nette au niveau globale, ils vont jusqu’à pointer du doigt un risque pour la survie de l’humanité car la baisse de la fertilité masculine accompagne une baisse similaire de la fertilité féminine.
Lire en intégralité l’article du « Monde » qui relaye cette étude