Masque obligatoire à Paris : encore une décision peu claire

Lorsque l’information a été donnée, jeudi 27 août 2020, de l’entrée en vigueur dès le vendredi 28 août à 8 heures de l’obligation du port du masque dans toutes les rues de Paris, alors que cette obligation ne concernait que des rues ou des quartiers, le message qui a été donné semblait clair : tout le monde devait porter le masque, tout le temps.

L’obligation semblait s’appliquer aux piétons, bien évidemment, mais également aux cyclistes, aux motocyclistes, aux personnes en trottinette ou encore aux joggeurs. Une obligation généralisée, donc, qui a très rapidement suscité de nombreuses interrogations, certaines plus légitimes que d’autres, de la part des Français concernés. Finalement, la préfecture de police a dû, vendredi 28 août 2020 dans la matinée, procéder à des précisions pour expliquer cette nouvelle obligation sanitaire.

Si, effectivement, l’ensemble de la ville de Paris, de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, de nombreuses dérogations sont prévues à cette règle du masque obligatoire. Notamment, il est autorisé de fumer dans la rue, contrairement à ce qu’a déclaré sur Cnews, le vendredi 28 août 2020 au matin, Anne Souyris, adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé, en annonçant qu’il était « interdit de fumer dans la rue sans le masque », ajoutant ainsi une couche à la confusion ambiante.

La préfecture a également confirmé que les cyclistes et les joggeurs, en tant que personnes pratiquant une activité sportive, sont exonérés du port du masque, tout comme il sera possible de manger et boire.