Le vaccin représente un espoir non négligeable dans la lutte contre le virus Ebola. Pour autant, et malgré l'urgence à proposer une solution face à la maladie, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) incite pour qu'aucune étape ne soit sautée dans l'évaluation du vaccin. "L'annonce faite aujourd'hui par l'Agence européenne des médicaments, chargée de l'évaluation scientifique des médicaments mis au point par les laboratoires pharmaceutiques, est une étape cruciale avant que la Commission européenne ne prenne une décision quant à l'homologation".
L'OMS annonce par ailleurs qu'elle mettra en place des procédures d'évaluation pour s'assurer qu'aucun angle mort n'a été oublié. "L'autorisation de mise sur le marché sous conditions du premier vaccin anti-Ebola dans le monde est une victoire pour la santé publique et le fruit d'une collaboration sans précédent entre des dizaines d'experts au niveau mondial. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers les bénévoles qui ont pris part aux études, les chercheurs et les agents de santé en Guinée, dans d'autres pays et en République démocratique du Congo, qui ont pris des risques pour que des populations soient protégées grâce à ce vaccin », a déclaré le directeur de l'organisation internationale, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
C'est tout l'enjeu des crises sanitaires et le rôle des organisations sanitaires. Face à l'urgence, il faut faciliter la recherche et la mise en place des traitements ou vaccins qui peuvent sauver des vies. Mais dans le même mouvement, il faut respecter les protocoles d'analyse et de vérification pour s'assurer que la solution est adaptée. En cherchant à prendre des raccourcis, le risque est finalement de perdre encore plus de temps. Au cours des cinq dernières années, l'OMS "a réuni des experts pour qu'ils examinent les données relatives à plusieurs vaccins candidats anti-Ebola, a établi des recommandations générales et a mobilisé une coalition multilatérale pour accélérer les évaluations cliniques". Dans ce cas d'espèce, la collaboration entre les autorités sanitaires africaines, européennes et mondiales ont été clé pour que le vaccin soit rapidement homologué.
L'OMS annonce par ailleurs qu'elle mettra en place des procédures d'évaluation pour s'assurer qu'aucun angle mort n'a été oublié. "L'autorisation de mise sur le marché sous conditions du premier vaccin anti-Ebola dans le monde est une victoire pour la santé publique et le fruit d'une collaboration sans précédent entre des dizaines d'experts au niveau mondial. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers les bénévoles qui ont pris part aux études, les chercheurs et les agents de santé en Guinée, dans d'autres pays et en République démocratique du Congo, qui ont pris des risques pour que des populations soient protégées grâce à ce vaccin », a déclaré le directeur de l'organisation internationale, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
C'est tout l'enjeu des crises sanitaires et le rôle des organisations sanitaires. Face à l'urgence, il faut faciliter la recherche et la mise en place des traitements ou vaccins qui peuvent sauver des vies. Mais dans le même mouvement, il faut respecter les protocoles d'analyse et de vérification pour s'assurer que la solution est adaptée. En cherchant à prendre des raccourcis, le risque est finalement de perdre encore plus de temps. Au cours des cinq dernières années, l'OMS "a réuni des experts pour qu'ils examinent les données relatives à plusieurs vaccins candidats anti-Ebola, a établi des recommandations générales et a mobilisé une coalition multilatérale pour accélérer les évaluations cliniques". Dans ce cas d'espèce, la collaboration entre les autorités sanitaires africaines, européennes et mondiales ont été clé pour que le vaccin soit rapidement homologué.