La guerre aux portes de l’Europe justifie une hausse historique du budget de l’armée française. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a présenté le projet de budget de la Défense pour l’année 2023 aux députés de la commission dédiée.
« Comme annoncé à plusieurs reprises et comme cela doit être le cas encore en 2024 et 2025, le budget des armées augmentera de trois milliards d'euros en 2023 pour atteindre 43,9 milliards d'euros (hors pensions), conformément à la Loi de programmation militaire (LPM 2019-2025). Dans cette enveloppe, "il y a des choses qui étaient déjà prévues, il y aussi des choses évidemment que nous avons choisi d'accélérer au regard de ce que nous connaissons sur le flanc oriental", a-t-il (Sébastien Lecornu NDLR) remarqué » relève Challenges.
L’augmentation la plus importante du budget alloué concerne les munitions avec 500 millions d’euros de plus que 2022 pour un total de 2 milliards d’euros prévus : « Les commandes porteront notamment sur 200 missiles antichars MMP (missiles moyenne portée), 100 missiles anti-aériens SAMP-T (Sol-Air Moyenne Portée de nouvelle génération).
Le montant des livraisons de munitions s'élèvera lui à un milliard d'euros, comprenant notamment près d'une centaine de missiles air-air Mica équipant les Rafale et Mirage 2000, près de 700 bombes air-sol de 250, 500 et 1.000 kg, 10.000 obus de 155 mm pour les canons Caesar et plus de 50 millions de munitions de petit calibre, a détaillé le ministère. »
Cette annonce, bien que justifiée par la guerre en Ukraine, est aussi la réponse d’un rapport parlementaire publié juste avant l’invasion russe et qui estimait comme « indispensable » d’équiper l’armée en munitions pour «pour permettre un entraînement de haute intensité ». Malgré l’augmentation significative du budget, il est encore loin des recommandations des parlementaires qui demandait une enveloppe de 6 milliards d’euros à cet effet. « La modernisation de la dissuasion nucléaire mobilisera de son côté 5,6 milliards d'euros de crédits de paiement en 2023 » précise Challenges.
« Comme annoncé à plusieurs reprises et comme cela doit être le cas encore en 2024 et 2025, le budget des armées augmentera de trois milliards d'euros en 2023 pour atteindre 43,9 milliards d'euros (hors pensions), conformément à la Loi de programmation militaire (LPM 2019-2025). Dans cette enveloppe, "il y a des choses qui étaient déjà prévues, il y aussi des choses évidemment que nous avons choisi d'accélérer au regard de ce que nous connaissons sur le flanc oriental", a-t-il (Sébastien Lecornu NDLR) remarqué » relève Challenges.
L’augmentation la plus importante du budget alloué concerne les munitions avec 500 millions d’euros de plus que 2022 pour un total de 2 milliards d’euros prévus : « Les commandes porteront notamment sur 200 missiles antichars MMP (missiles moyenne portée), 100 missiles anti-aériens SAMP-T (Sol-Air Moyenne Portée de nouvelle génération).
Le montant des livraisons de munitions s'élèvera lui à un milliard d'euros, comprenant notamment près d'une centaine de missiles air-air Mica équipant les Rafale et Mirage 2000, près de 700 bombes air-sol de 250, 500 et 1.000 kg, 10.000 obus de 155 mm pour les canons Caesar et plus de 50 millions de munitions de petit calibre, a détaillé le ministère. »
Cette annonce, bien que justifiée par la guerre en Ukraine, est aussi la réponse d’un rapport parlementaire publié juste avant l’invasion russe et qui estimait comme « indispensable » d’équiper l’armée en munitions pour «pour permettre un entraînement de haute intensité ». Malgré l’augmentation significative du budget, il est encore loin des recommandations des parlementaires qui demandait une enveloppe de 6 milliards d’euros à cet effet. « La modernisation de la dissuasion nucléaire mobilisera de son côté 5,6 milliards d'euros de crédits de paiement en 2023 » précise Challenges.