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Ce qui était un symbole de l’opposition de Donald Trump, convient finalement plutôt bien à Joe Biden. Car si la construction a bien été officiellement et sous l’œil des caméras été mis sur pause, la situation est autrement plus complexe. C’est ce que montre un article dédié à ce sujet que publie BFMTV . « Durant son mandat, le président conservateur a en fait remplacé près de 700 kilomètres d’anciennes barrières, transformées en gigantesques clôtures en acier de 9 mètres de haut. Bien loin de ses ambitions de campagne. Le reste du chantier est resté planté là. Mais cet abandon a un coût. Selon un porte-parole des Corps des ingénieurs de l'armée américaine (précédemment chargés de la construction du mur) cité par The Atlantic, tous les matériaux laissés dans le désert, comme les lampadaires, les installations électriques ou encore les canalisations, ont une valeur totale de près de 350 millions de dollars - soit plus de 300 millions d’euros. Tout cela sans compter l’acier des dizaines de milliers de poteaux de la barrière qui n’ont pas été érigés. En décembre, au Texas, une personne a d’ailleurs volé pour près d'un million de dollars d'acier destiné à faire partie du mur frontalier de Donald Trump. Une autre dépense importante pour l’administration Biden qui doit s’assurer de la surveillance - sous-traitée - des différents sites à l’arrêt. »
Et ces dernirs jours, le chantier a même repris vie : « Dans cette optique, en décembre, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a autorisé la reprise de la construction du mur pour "combler les trous" de certaines sections laissées ouvertes lors de l'interruption du chantier, affirmant que ces mesures sont nécessaires pour atténuer ces problèmes de sécurité, et notamment prévenir les inondations et l’érosion. "Il y a 19 projets de construction en cours", et "des kilomètres de barrières" envisagés, détaille Cléa Fortuné.
Chez les anti-mur, la décision a provoqué un tollé. "Biden ne va donc pas tenir sa promesse de campagne", déplore Russ McSpadden. Selon nombre d'entre eux, les plans de construction vont bien au-delà de leurs prérogatives initiales de "sécurisation". Pour Scott Nicol, un activiste anti-mur texan contacté par BFMTV.com, "on prétend qu’il s’agit de digues pour les inondations mais ils construisent des kilomètres et des kilomètres". »
Et ces dernirs jours, le chantier a même repris vie : « Dans cette optique, en décembre, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a autorisé la reprise de la construction du mur pour "combler les trous" de certaines sections laissées ouvertes lors de l'interruption du chantier, affirmant que ces mesures sont nécessaires pour atténuer ces problèmes de sécurité, et notamment prévenir les inondations et l’érosion. "Il y a 19 projets de construction en cours", et "des kilomètres de barrières" envisagés, détaille Cléa Fortuné.
Chez les anti-mur, la décision a provoqué un tollé. "Biden ne va donc pas tenir sa promesse de campagne", déplore Russ McSpadden. Selon nombre d'entre eux, les plans de construction vont bien au-delà de leurs prérogatives initiales de "sécurisation". Pour Scott Nicol, un activiste anti-mur texan contacté par BFMTV.com, "on prétend qu’il s’agit de digues pour les inondations mais ils construisent des kilomètres et des kilomètres". »