ILD
L’ère du numérique. Sur toutes les lèvres, on sent bien qu’il y a eu un bouleversement mais on peine parfois à e identifier les contours. Un séminaire puis un rapport de France Stratégie se sont attaqués à la question et donnent quelques pistes. « Le big data et les technologies liées à l'intelligence artificielle ont largement transformé notre quotidien ces dernières années. Nul doute qu'ils continueront de le faire, avec des machines qui, de deep learning en apprentissage non supervisé, seront de plus en plus capables d'initiative. Par ailleurs, les quantités formidables de données disponibles ont déjà apporté la preuve de leur potentiel à créer de la valeur : les équilibres économiques s'en trouvent chamboulés, avec notamment l'émergence de plateformes comme Google, Amazon ou Uber, qui tirent leur richesse de la taille de leurs réseaux d'utilisateurs et qui s'arrogent des situations de quasi-monopole » explique un communiqué du Think tank public.
A l’occasion des discussions organisées par la structure, plusieurs intervenants ont comparé la révolution numérique avec la révolution industrielle : « Avec une double dynamique : les nouvelles technologies font évoluer les modes de vie et les attentes des consommateurs, qui en se renouvelant suscitent à leur tour l'innovation et incitent les entreprises à adapter leur mode de fonctionnement. »
Mais si les mutations se poursuivent à ce rythme, d’autres grandes transformations sont à prévoir. Notre façon de travailler va forcément profondément changer si les machines et les ordinateurs peuvent faire de plus en plus. « Dans ce contexte, l'adaptation des compétences via les formations initiales et continues s'impose comme un sujet crucial. Les plateformes favorisent aussi la diffusion de nouvelles façons de travailler, où la frontière entre amateurs et professionnels devient plus poreuse. Le recul du salariat traditionnel au profit de formes d'emploi atypique - marquées par la faiblesse de mouvements sociaux structurés - pourrait à terme remettre en cause notre modèle de protection sociale » avance le document.
A l’occasion des discussions organisées par la structure, plusieurs intervenants ont comparé la révolution numérique avec la révolution industrielle : « Avec une double dynamique : les nouvelles technologies font évoluer les modes de vie et les attentes des consommateurs, qui en se renouvelant suscitent à leur tour l'innovation et incitent les entreprises à adapter leur mode de fonctionnement. »
Mais si les mutations se poursuivent à ce rythme, d’autres grandes transformations sont à prévoir. Notre façon de travailler va forcément profondément changer si les machines et les ordinateurs peuvent faire de plus en plus. « Dans ce contexte, l'adaptation des compétences via les formations initiales et continues s'impose comme un sujet crucial. Les plateformes favorisent aussi la diffusion de nouvelles façons de travailler, où la frontière entre amateurs et professionnels devient plus poreuse. Le recul du salariat traditionnel au profit de formes d'emploi atypique - marquées par la faiblesse de mouvements sociaux structurés - pourrait à terme remettre en cause notre modèle de protection sociale » avance le document.