Les salariés de Google opposés au projet Nimbus
Les employés de Google ont manifesté leur opposition au Project Nimbus, un contrat de 1,2 milliard de dollars entre Google, Amazon et le gouvernement ainsi que l'armée israélienne pour fournir des services cloud. Ce projet est considéré par certains comme un support technologique aux opérations militaires israéliennes, notamment durant l'offensive à Gaza. Selon certains spécialistes, Israël utiliserait notamment l’IA pour identifier les cibles potentielles à Gaza, et les salariés de Google s’inquiètent d’un possible usage de la technologie de Mountain View pour faire la guerre.
Les protestations, qui ont eu lieu le 16 avril 2024, ont pris diverses formes, y compris des manifestations devant les bureaux de Google et l'occupation du bureau du directeur général de Google Cloud. Ces actions visaient à stopper la collaboration de Google avec le gouvernement israélien, perçue par les manifestants comme une aide au "génocide" des Palestiniens.
Les protestations, qui ont eu lieu le 16 avril 2024, ont pris diverses formes, y compris des manifestations devant les bureaux de Google et l'occupation du bureau du directeur général de Google Cloud. Ces actions visaient à stopper la collaboration de Google avec le gouvernement israélien, perçue par les manifestants comme une aide au "génocide" des Palestiniens.
Google ne lâche rien et sanctionne les salariés
En réponse à ces manifestations, Google a licencié les 28 employés impliqués, justifiant cette décision par le blocage de l'accès aux bureaux et la perturbation du travail quotidien. Google affirme que le Project Nimbus n'est pas destiné à des usages militaires ou de renseignement sensibles, cherchant à minimiser la portée du contrat en termes de support direct à des actions militaires. Toutefois, la firme reste ferme sur sa position, mettant en avant la nécessité de respecter les règles de conduite en entreprise et d'assurer un environnement de travail non perturbé.
Cependant, les salariés licenciés et le collectif "No Tech for Apartheid" soutiennent que le projet aide indirectement les efforts militaires et renforce la surveillance des Palestiniens, alléguant que cela contribue à des actes de violence et de discrimination. Une inquiétude de longue date puisque la demande de retrait du projet Nimbus date déjà de 2021, soit deux ans avant l'attaque terroriste du Hamas et la riposte d'Israël.
Cependant, les salariés licenciés et le collectif "No Tech for Apartheid" soutiennent que le projet aide indirectement les efforts militaires et renforce la surveillance des Palestiniens, alléguant que cela contribue à des actes de violence et de discrimination. Une inquiétude de longue date puisque la demande de retrait du projet Nimbus date déjà de 2021, soit deux ans avant l'attaque terroriste du Hamas et la riposte d'Israël.