Grâce à la caravane ophtalmologique de l'association BASE, du 14 au 16 décembre, deux ophtalmologues ont consulté plus de 900 patients au Tchad qui ont pu repartir avec des médicaments ou des verres correcteurs.
Dès le matin du 14 décembre, l'hôpital d'Amzoer, dans la région du Wadi Fira, au Tchad, était assailli d'habitants venus accueillir les autorités, le personnel de santé et l'équipe du BASE pour le lancement officiel de la caravane ophtalmologique. Depuis plusieurs jours, les chefs traditionnels, religieux et les autorités administratives et sanitaires diffusaient l'information de la venue de la caravane et incitaient les communautés à aller se faire consulter.
En plus de ce bouche à oreille qui a fait circuler la nouvelle jusque dans les villages alentours, notre partenaire Tigo Tchad a envoyé des SMS d'information aux habitants de la zone. La présence massive des habitants, dont des lycéens qui avaient quitté l'école pour l'occasion, s'explique par le faible accès à des services de santé de proximité de qualité. En effet, le Wadi Fira, situé à l'Est du Tchad, est une région très enclavée.
Les structures sanitaires sont peu nombreuses et manquent de personnel qualifié et de plateau technique, en particulier pour des spécialités comme l'ophtalmologie. La ville d'Amzoer, bien qu'important carrefour commercial de la région, ne fait pas exception. Les occasions comme cette caravane ophtalmologique sont donc rares et importantes à saisir pour des communautés ayant souvent de faibles revenus. Le préfet de Biltine et le délégué sanitaire du Wadi Fira, qui se sont réjouis de la venue d'une caravane ophtalmologique, ont tenu à assister à la cérémonie de lancement et à inaugurer officiellement cette caravane ophtalmologique, sous la caméra de TV Tchad.
Les consultations ont été assurées par deux ophtalmologues, venus de Biltine et Abéché, et mis à disposition par la Direction de leur hôpital. Ils sont venus avec du matériel permettant de diagnostiquer les affections oculaires et de tester la vision. Et pendant trois jours, les deux médecins ont enchainé les consultations, assistés d'aides-soignants du BASE et du centre de santé d'Amzoer. D'autres aides-soignants assuraient le triage et orientaient les patients pendant que les derniers distribuaient médicaments et verres correcteurs selon les prescriptions des médecins.
L'affluence ne faiblissait pas et la cour de l'hôpital restait pleine jusqu'à la tombée de la nuit. Et pour cause, en trois jours, ce sont 939 personnes qui ont été consultées et qui ont pu bénéficier de médicaments ou verres correcteurs. Certains patients souffraient depuis plusieurs années de problèmes ophtalmologiques et ont du attendre que la caravane vienne jusqu'à eux. Nomadjel est venue du sud du Tchad pour être enseignante au lycée d'Amzoer.
Agée de 44 ans, elle reconnait avoir des problèmes aux yeux depuis plus de deux ans mais n'a jamais pu se faire consulter. Ici, elle a pu bénéficier d'une consultation gratuite et recevoir des médicaments ainsi que des verres correcteurs qui lui permettent d'améliorer sa vision de près. Elle estime qu'en tant qu'enseignante, c'était important d'améliorer sa santé et de pouvoir mieux voir et lire.
Pour consulter toutes les personnes qui comme Nomadjel ont attendu plusieurs années avant de pouvoir se faire consulter, les ophtalmologues ont travaillé sans relâche, consultant même les derniers patients à la tombée de la nuit à l'aide d'une lampe torche.
Habiba et Rahima sont mères et filles, elles font partie des dernière patientes de la caravane ophtalmologique. Rahima, âgée de 10 ans a eu de gros problèmes ophtalmologiques il y a quelques années, perdant quasiment la vue. Elle a reçu des soins il y a deux ans à Guereda, mais depuis, aucun suivi n'a été fait et elle n'avait pas pu consulter de nouveau un ophtalmologue jusqu'à ce jour. Elles ont toutes deux pu avoir des médicaments gratuitement, et grâce au diagnostic et à la prescription, elles pourront rechercher les médicaments lorsque ceux-là termineront.
Les consultations se sont poursuivies jusqu'à l'épuisement total du stock de médicaments.
Dès le matin du 14 décembre, l'hôpital d'Amzoer, dans la région du Wadi Fira, au Tchad, était assailli d'habitants venus accueillir les autorités, le personnel de santé et l'équipe du BASE pour le lancement officiel de la caravane ophtalmologique. Depuis plusieurs jours, les chefs traditionnels, religieux et les autorités administratives et sanitaires diffusaient l'information de la venue de la caravane et incitaient les communautés à aller se faire consulter.
En plus de ce bouche à oreille qui a fait circuler la nouvelle jusque dans les villages alentours, notre partenaire Tigo Tchad a envoyé des SMS d'information aux habitants de la zone. La présence massive des habitants, dont des lycéens qui avaient quitté l'école pour l'occasion, s'explique par le faible accès à des services de santé de proximité de qualité. En effet, le Wadi Fira, situé à l'Est du Tchad, est une région très enclavée.
Les structures sanitaires sont peu nombreuses et manquent de personnel qualifié et de plateau technique, en particulier pour des spécialités comme l'ophtalmologie. La ville d'Amzoer, bien qu'important carrefour commercial de la région, ne fait pas exception. Les occasions comme cette caravane ophtalmologique sont donc rares et importantes à saisir pour des communautés ayant souvent de faibles revenus. Le préfet de Biltine et le délégué sanitaire du Wadi Fira, qui se sont réjouis de la venue d'une caravane ophtalmologique, ont tenu à assister à la cérémonie de lancement et à inaugurer officiellement cette caravane ophtalmologique, sous la caméra de TV Tchad.
Les consultations ont été assurées par deux ophtalmologues, venus de Biltine et Abéché, et mis à disposition par la Direction de leur hôpital. Ils sont venus avec du matériel permettant de diagnostiquer les affections oculaires et de tester la vision. Et pendant trois jours, les deux médecins ont enchainé les consultations, assistés d'aides-soignants du BASE et du centre de santé d'Amzoer. D'autres aides-soignants assuraient le triage et orientaient les patients pendant que les derniers distribuaient médicaments et verres correcteurs selon les prescriptions des médecins.
L'affluence ne faiblissait pas et la cour de l'hôpital restait pleine jusqu'à la tombée de la nuit. Et pour cause, en trois jours, ce sont 939 personnes qui ont été consultées et qui ont pu bénéficier de médicaments ou verres correcteurs. Certains patients souffraient depuis plusieurs années de problèmes ophtalmologiques et ont du attendre que la caravane vienne jusqu'à eux. Nomadjel est venue du sud du Tchad pour être enseignante au lycée d'Amzoer.
Agée de 44 ans, elle reconnait avoir des problèmes aux yeux depuis plus de deux ans mais n'a jamais pu se faire consulter. Ici, elle a pu bénéficier d'une consultation gratuite et recevoir des médicaments ainsi que des verres correcteurs qui lui permettent d'améliorer sa vision de près. Elle estime qu'en tant qu'enseignante, c'était important d'améliorer sa santé et de pouvoir mieux voir et lire.
Pour consulter toutes les personnes qui comme Nomadjel ont attendu plusieurs années avant de pouvoir se faire consulter, les ophtalmologues ont travaillé sans relâche, consultant même les derniers patients à la tombée de la nuit à l'aide d'une lampe torche.
Habiba et Rahima sont mères et filles, elles font partie des dernière patientes de la caravane ophtalmologique. Rahima, âgée de 10 ans a eu de gros problèmes ophtalmologiques il y a quelques années, perdant quasiment la vue. Elle a reçu des soins il y a deux ans à Guereda, mais depuis, aucun suivi n'a été fait et elle n'avait pas pu consulter de nouveau un ophtalmologue jusqu'à ce jour. Elles ont toutes deux pu avoir des médicaments gratuitement, et grâce au diagnostic et à la prescription, elles pourront rechercher les médicaments lorsque ceux-là termineront.
Les consultations se sont poursuivies jusqu'à l'épuisement total du stock de médicaments.