« Informaticiens de l’extrême. » C’est ainsi que Le Monde, dans sa rubrique Pixels, parle de ces super geeks, les overclockers. Un univers à part, composé d’« anciens amateurs de jeux vidéo, étudiants en ingénierie. » Leur truc, leur passion, et pour certains, leur métier, est de « faire monter le compte-tour des composants des ordinateurs à des niveaux insoupçonnés », explique William Audureau dans Le Monde.
Cette activité s’appelle l’overclocking. Autrement dit, le surfréquençage. Un jeu ? Non. Ces overclockers se livrent à une tâche tout ce qu’il y a de plus sérieux : mesurer les performances de leur ordinateur. Ces dernières « sont jugées par des benchmarks, des logiciels de mesure de puissance de calcul. » Le commun des mortels l’ignore, mais « il y a des processeurs qui peuvent monter à 300 voire 400 °C, et après ils explosent », explique Arnaud Gonzalez, un overclocker.
Souvent, ce sont d’anciens joueurs. Ils sont passés du jeu vidéo à l’overclocking. Du virtuel au réel pour certains. Pour d’autres, c’était juste une question d’économie : « je jouais au jeu vidéo, je voulais les meilleures performances possibles mais je n’avais pas les moyens d’acheter du meilleur matériel, à la base c’est venu de ça », explique Damien. Aujourd’hui, âgé de 23 ans, il est le numéro un Français en ligue Extreme, « la catégorie de compétition la plus élevée (…) Entre pratique sportive et ingénierie informatique de l’extrême, l’overclocking compte plusieurs catégories de classement en compétition. »
Dans la pratique, se confondent des « profils à la fois scientifique et manuel », des fans de physique, des étudiants en génie informatique, en informatique industrielle… Dans tous les cas, le processus est le même : « surcadencer le processeur, c’est-à-dire lui faire dépasser sa vitesse de fonctionnement théorique, tout en tenant la surchauffe en bride. » D’où différentes techniques de refroidissement : « ventilateur, aérien ou, plus sophistiqué, eau », pour les débutants. Pour les plus confirmés : « la glace carbonique. Mais leur eldorado, c’est l’azote liquide, - 196 °C sous pression, qu’ils utilisent comme un extincteur pour maintenir leur bolide informatique à 40 °C. » Effet inverse : « la torche à 2 400 °C, pour dégeler un processeur qui aurait pris un coup de froid. »
Aujourd’hui, l’overclocking est vraiment devenu un sport, avec des records », ajoute Arnaud Gonzalez. En ligue Extreme, « le plaisir tactile laisse peu à peu sa place au culte de la performance », souligne le journaliste du Monde. « C’est comme la F1, on a une voiture, on l’optimise à fond et on essaie de faire le meilleur chrono », explique Damien. À l’image du numéro un mondial, Daniel-Dancop, qui conclut : « Ce que j’aime, c’est atteindre des scores que personne n’a jamais atteints. Quand quelqu’un fait 1 500 à un benchmark, j’aime faire 2 000. » Overclockers, informaticiens de l’extrême jusqu’au bout.
Cette activité s’appelle l’overclocking. Autrement dit, le surfréquençage. Un jeu ? Non. Ces overclockers se livrent à une tâche tout ce qu’il y a de plus sérieux : mesurer les performances de leur ordinateur. Ces dernières « sont jugées par des benchmarks, des logiciels de mesure de puissance de calcul. » Le commun des mortels l’ignore, mais « il y a des processeurs qui peuvent monter à 300 voire 400 °C, et après ils explosent », explique Arnaud Gonzalez, un overclocker.
Souvent, ce sont d’anciens joueurs. Ils sont passés du jeu vidéo à l’overclocking. Du virtuel au réel pour certains. Pour d’autres, c’était juste une question d’économie : « je jouais au jeu vidéo, je voulais les meilleures performances possibles mais je n’avais pas les moyens d’acheter du meilleur matériel, à la base c’est venu de ça », explique Damien. Aujourd’hui, âgé de 23 ans, il est le numéro un Français en ligue Extreme, « la catégorie de compétition la plus élevée (…) Entre pratique sportive et ingénierie informatique de l’extrême, l’overclocking compte plusieurs catégories de classement en compétition. »
Dans la pratique, se confondent des « profils à la fois scientifique et manuel », des fans de physique, des étudiants en génie informatique, en informatique industrielle… Dans tous les cas, le processus est le même : « surcadencer le processeur, c’est-à-dire lui faire dépasser sa vitesse de fonctionnement théorique, tout en tenant la surchauffe en bride. » D’où différentes techniques de refroidissement : « ventilateur, aérien ou, plus sophistiqué, eau », pour les débutants. Pour les plus confirmés : « la glace carbonique. Mais leur eldorado, c’est l’azote liquide, - 196 °C sous pression, qu’ils utilisent comme un extincteur pour maintenir leur bolide informatique à 40 °C. » Effet inverse : « la torche à 2 400 °C, pour dégeler un processeur qui aurait pris un coup de froid. »
Aujourd’hui, l’overclocking est vraiment devenu un sport, avec des records », ajoute Arnaud Gonzalez. En ligue Extreme, « le plaisir tactile laisse peu à peu sa place au culte de la performance », souligne le journaliste du Monde. « C’est comme la F1, on a une voiture, on l’optimise à fond et on essaie de faire le meilleur chrono », explique Damien. À l’image du numéro un mondial, Daniel-Dancop, qui conclut : « Ce que j’aime, c’est atteindre des scores que personne n’a jamais atteints. Quand quelqu’un fait 1 500 à un benchmark, j’aime faire 2 000. » Overclockers, informaticiens de l’extrême jusqu’au bout.