La pauvreté : un poids financier pour l’Etat
Selon l’étude, la pauvreté ne se limite pas à une question de justice sociale, mais représente également un poids financier important pour la société dans son ensemble. En effet, les aides sociales et les dispositifs de soutien aux plus démunis, bien que nécessaires, engendrent des dépenses directes conséquentes. Mais l’impact économique de la pauvreté va au-delà de ces transferts monétaires : il se traduit aussi par des surcoûts dans des domaines comme la santé, l’éducation, ou encore la justice, où les besoins des populations précaires sont plus importants. Par ailleurs, la pauvreté entraîne une perte de recettes fiscales, liée à la faible consommation et à l’incapacité de nombreux ménages à participer pleinement à la vie économique.
Le rapport met en avant que la lutte contre la pauvreté pourrait, paradoxalement, constituer un investissement rentable pour l’État. En effet, les auteurs de l’étude estiment que le financement d’un plan de lutte contre la précarité, de l’ordre de 8 milliards d’euros par an pendant dix ans, pourrait non seulement réduire le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, mais aussi alléger à terme le poids de la pauvreté sur les finances publiques. En s’appuyant sur des simulations économiques, l’étude conclut que chaque euro investi dans des programmes sociaux pourrait générer un retour sur investissement en termes de réduction des dépenses liées aux coûts indirects de la pauvreté.
Le rapport met en avant que la lutte contre la pauvreté pourrait, paradoxalement, constituer un investissement rentable pour l’État. En effet, les auteurs de l’étude estiment que le financement d’un plan de lutte contre la précarité, de l’ordre de 8 milliards d’euros par an pendant dix ans, pourrait non seulement réduire le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, mais aussi alléger à terme le poids de la pauvreté sur les finances publiques. En s’appuyant sur des simulations économiques, l’étude conclut que chaque euro investi dans des programmes sociaux pourrait générer un retour sur investissement en termes de réduction des dépenses liées aux coûts indirects de la pauvreté.
Plus d’un Français sur dix est pauvre
Le président du Collectif ALERTE, Noam Leandri, a insisté sur le fait que cet investissement social serait particulièrement pertinent dans le contexte actuel, marqué par des débats intenses sur la réduction de la dette publique et le financement des prestations sociales. Selon lui, au-delà des considérations morales, il s’agit de convaincre les décideurs politiques de l’opportunité économique que représenterait une politique ambitieuse de lutte contre la précarité. Il souligne que la pauvreté, qui concerne encore 9,1 millions de personnes en France en 2022, soit 14,4 % de la population, ne doit pas être perçue uniquement comme une charge financière, mais aussi comme un domaine où des économies sont possibles à long terme.
Le rapport présente des chiffres qui donnent une idée précise de l’ampleur du phénomène. Par exemple, le seuil de pauvreté, fixé à 1 216 euros mensuels pour une personne seule, englobe de nombreuses familles qui, bien qu’actives, peinent à joindre les deux bouts. La pauvreté monétaire est souvent associée à d’autres formes de précarité, comme l’accès difficile aux soins de santé, aux logements décents, ou encore à la formation professionnelle. Ces difficultés ont des répercussions sur la vie sociale et économique, mais également sur les dépenses publiques, puisque l’État doit compenser par des aides et des dispositifs de soutien, souvent coûteux.
Le rapport présente des chiffres qui donnent une idée précise de l’ampleur du phénomène. Par exemple, le seuil de pauvreté, fixé à 1 216 euros mensuels pour une personne seule, englobe de nombreuses familles qui, bien qu’actives, peinent à joindre les deux bouts. La pauvreté monétaire est souvent associée à d’autres formes de précarité, comme l’accès difficile aux soins de santé, aux logements décents, ou encore à la formation professionnelle. Ces difficultés ont des répercussions sur la vie sociale et économique, mais également sur les dépenses publiques, puisque l’État doit compenser par des aides et des dispositifs de soutien, souvent coûteux.