La shrinkflation confirmée par PepsiCo
Pixabay/Squirrel_photos
Connue surtout pour sa boisson homonyme, PepsiCo est un géant de l’agroalimentaire qui détient des marques bien connues comme les céréales Quaker ou encore les chips Lay’s. Or, dans un entretien accordé à la chaîne CNBC, son directeur financier et son PDG ont annoncé leur intention de répercuter la hausse des prix sur le client.
Cette tendance n’est pas étonnante, mais la technique utilisée risque de surprendre les clients. PepsiCo préférerait en effet ne pas augmenter le prix des produits en rayon, afin d’éviter que les clients ne soient réticents à acheter. Mais pour faire grimper les prix, ce sera la quantité de produit dans les paquets qui sera réduite. Quelques grammes de chips en moins, pour le même prix, voilà le principe de la réduflation.
Cette tendance n’est pas étonnante, mais la technique utilisée risque de surprendre les clients. PepsiCo préférerait en effet ne pas augmenter le prix des produits en rayon, afin d’éviter que les clients ne soient réticents à acheter. Mais pour faire grimper les prix, ce sera la quantité de produit dans les paquets qui sera réduite. Quelques grammes de chips en moins, pour le même prix, voilà le principe de la réduflation.
Les association de consommateurs déjà en état d’alerte
La shrinkflation, ou réduflation en français, consiste en effet à augmenter le prix au kilo du produit en réduisant la quantité achetée par le consommateur dans un paquet. Si ce dernier ne vérifie pas le prix au kilo, il ne se rendra pas compte d’avoir payé plus cher, le prix affiché en rayon restant sensiblement identique.
Les associations de consommateurs s’inquiètent depuis le début de la période d’inflation élevée de cette solution. Légale, elle manque de transparence envers le client final qui pense acheter toujours la même chose et donc la même quantité.
Le prix au kilo deviendra donc de plus en plus stratégique pour gérer le budget : c’est la seule donnée qui fait référence lorsqu’il s’agit de comparer deux emballages du même produit, ou le prix de deux produits similaires.
Les associations de consommateurs s’inquiètent depuis le début de la période d’inflation élevée de cette solution. Légale, elle manque de transparence envers le client final qui pense acheter toujours la même chose et donc la même quantité.
Le prix au kilo deviendra donc de plus en plus stratégique pour gérer le budget : c’est la seule donnée qui fait référence lorsqu’il s’agit de comparer deux emballages du même produit, ou le prix de deux produits similaires.