Politique
Un président engagé en faveur du vin
Pixabay/congerdesign
Emmanuel Macron n’a jamais caché son amour pour le vin, au grand dam des spécialistes de la santé : « moi, je bois du vin le midi et le soir », avait-il déclaré en 2018 affichant, de fait, un comportement que les addictologues pourraient facilement qualifier d’alcoolisme. Et il avait assuré au secteur qu’aucun « amendement pour durcir la loi Evin » encadrant les publicités sur les alcools ne serait été adopté sous son mandat, promesse qu’il a tenue.
Autant de raisons pour la rédaction de La Revue du vin de France de nommer le président de la République « personnalité de l’année 2022 ». Comme l’explique Denis Saverot, directeur de la rédaction, « pour la première fois depuis des décennies, un président de la République a déclaré haut et fort qu'il aimait le vin ».
Autant de raisons pour la rédaction de La Revue du vin de France de nommer le président de la République « personnalité de l’année 2022 ». Comme l’explique Denis Saverot, directeur de la rédaction, « pour la première fois depuis des décennies, un président de la République a déclaré haut et fort qu'il aimait le vin ».
Une nomination en plein Dry January
Selon la presse, l’agenda d’Emmanuel Macron prévoit également un déplacement, jeudi 6 janvier 2022, à la cérémonie de remise des prix. Le titre de personnalité de l’année 2022 dans le domaine du vin, Emmanuel Macron l’assume donc totalement.
Mais les critiques sont nombreuses : outre un déplacement en pleine vague pandémique liée à Omicron et alors que le Pass vaccinal est discuté à l’Assemblée nationale, le fait que cette nomination tombe au début du mois dédié à l’abstinence et à la prise de conscience de la consommation excessive d’alcool, le Dry January, a de quoi interroger. L'alcool, tous types confondus, est responsable chaque année de 45.000 décès en France, dont 23.000 directs, soit près de 7% de l'ensemble des décès annuels.
Mais les critiques sont nombreuses : outre un déplacement en pleine vague pandémique liée à Omicron et alors que le Pass vaccinal est discuté à l’Assemblée nationale, le fait que cette nomination tombe au début du mois dédié à l’abstinence et à la prise de conscience de la consommation excessive d’alcool, le Dry January, a de quoi interroger. L'alcool, tous types confondus, est responsable chaque année de 45.000 décès en France, dont 23.000 directs, soit près de 7% de l'ensemble des décès annuels.