Les immatriculations de voitures neuves rebondissent un peu en février 2023
Selon les données de la plateforme Automobile (PFA) publiées le 1er mars 2023, les ventes de voitures neuves en France ont légèrement augmenté en février 2023. Sur un an, la hausse est de 9,41%. 126.237 voitures neuves ont été immatriculées en France. Mais en comptant également les utilitaires légers, cette hausse s’amenuise. Elle atteint 6,04% sur un an, à 152.535 véhicules immatriculés dans l’Hexagone.
Le marché semble bien se porter : c’est le septième mois de hausse consécutif, souligne PFA. Mais les chiffres sont à prendre avec des pincettes : les ventes sont bien loin d’effacer la chute qu’elles ont connues pendant la pandémie. Pire : elles ne sont même pas au niveau de 2021, lorsque le marché avait rattrapé un peu le retard cumulé en 2020.
Le marché semble bien se porter : c’est le septième mois de hausse consécutif, souligne PFA. Mais les chiffres sont à prendre avec des pincettes : les ventes sont bien loin d’effacer la chute qu’elles ont connues pendant la pandémie. Pire : elles ne sont même pas au niveau de 2021, lorsque le marché avait rattrapé un peu le retard cumulé en 2020.
Près de 30.000 unités vendues de moins par rapport à 2019
La hausse enregistrée en février 2023 par rapport à 2022 est donc en trompe-l’œil. En février 2021, souligne François Roudier, porte-parole de PFA, « on était à 133.000 » voitures vendues sur le mois. Les ventes sont donc bien en baisse.
Et cette baisse est encore plus notable lorsqu’elle est comparée aux chiffres de 2019, soit avant la pandémie et alors que la France et le monde connaissaient une période de croissance. Cette année-là, en février, plus de 160.000 voitures neuves avaient été immatriculées dans l’Hexagone. Les ventes sont donc de près de 34.000 unités en moins trois ans plus tard. Soit une baisse de plus de 20%.
Et l’inflation, qui atteint des sommets (6,2% en février 2023 selon l’Insee) ne devrait pas résoudre le problème. Au contraire : les ménages, dont le budget est de plus en plus serré, auront tendance à épargner et reporter le changement de voiture sauf si nécessaire.
Et cette baisse est encore plus notable lorsqu’elle est comparée aux chiffres de 2019, soit avant la pandémie et alors que la France et le monde connaissaient une période de croissance. Cette année-là, en février, plus de 160.000 voitures neuves avaient été immatriculées dans l’Hexagone. Les ventes sont donc de près de 34.000 unités en moins trois ans plus tard. Soit une baisse de plus de 20%.
Et l’inflation, qui atteint des sommets (6,2% en février 2023 selon l’Insee) ne devrait pas résoudre le problème. Au contraire : les ménages, dont le budget est de plus en plus serré, auront tendance à épargner et reporter le changement de voiture sauf si nécessaire.