Bientôt la fin des toutes petites pièces ?
Alors que les paiements par carte bancaire sont de plus en plus nombreux, le sans contact étant même devenu un geste barrière durant la crise de la Covid-19, la survie des pièces de 1 et 2 centimes d’euro est loin d’être garantie. Selon l’enquête menée par la Commission européenne auprès de plus de 17.000 citoyens, ces pièces sont inutiles pour 72% des répondants.
Ainsi, les Européens sont très majoritaires (70%) à penser qu’il faudrait interdire leur usage et qu’il faudrait tout simplement les supprimer. Or, ces monnaies permettent de faire l’appoint : certains produits affichent des prix qui ne sont pas des multiples de 5 centimes, et donc qui nécessitent les pièces de 1 et 2 centimes pour les payer en liquide. Mais les Européens ont une solution à ce problème.
Ainsi, les Européens sont très majoritaires (70%) à penser qu’il faudrait interdire leur usage et qu’il faudrait tout simplement les supprimer. Or, ces monnaies permettent de faire l’appoint : certains produits affichent des prix qui ne sont pas des multiples de 5 centimes, et donc qui nécessitent les pièces de 1 et 2 centimes pour les payer en liquide. Mais les Européens ont une solution à ce problème.
Des arrondis imposés et réglementés
Pour permettre, malgré tout, le paiement en liquide, les Européens sont 71% à déclarer qu’il faudrait, et suffirait, d’introduire des règles pour arrondir les prix au multiple de 5 centimes le plus proche. Des règles qui doivent toutefois être strictes et uniformes dans l’ensemble des pays de la zone euro.
La question de la survie, ou non, des pièces de 1 et 2 centimes peut paraître anecdotique, mais elle répond à une problématique réelle de l’Union européenne, et de la BCE en particulier : les pièces de 1 centime coûtent 1,2 centime à frapper. L’UE perdrait ainsi plus de 12 millions d’euros par an à cause de la production de ces petites pièces.
La question de la survie, ou non, des pièces de 1 et 2 centimes peut paraître anecdotique, mais elle répond à une problématique réelle de l’Union européenne, et de la BCE en particulier : les pièces de 1 centime coûtent 1,2 centime à frapper. L’UE perdrait ainsi plus de 12 millions d’euros par an à cause de la production de ces petites pièces.