Un contraceptif par injection dans les testicules
Des chercheurs indiens se sont penchés sur la question et ont développé un nouveau produit, le RISUG : un contraceptif de nouvelle génération destiné aux hommes. Une véritable révolution qui pourrait être mise sur le marché dans le courant de 2020.
Le fonctionnement du RISUG (Reversible inhibition of sperm under guidance) n’est pas encore tout à fait clair, plusieurs hypothèses ont été formulées quant à son effet sur les spermatozoïdes, mais son efficacité est remarquable : durant les tests menés sur 300 hommes, le taux de prévention de la grossesse atteindrait les 97%, soit une efficacité proche de celle de la pilule féminine.
Ce que les chercheurs savent du RISUG est qu’il rend inactifs les spermatozoïdes lors de leur passage dans le canal spermiducte, où il se loge, en détruisant une partie de la membrane qui les compose. De fait, ils ne sont plus en mesure d’atteindre l’ovule et de le féconder.
Le fonctionnement du RISUG (Reversible inhibition of sperm under guidance) n’est pas encore tout à fait clair, plusieurs hypothèses ont été formulées quant à son effet sur les spermatozoïdes, mais son efficacité est remarquable : durant les tests menés sur 300 hommes, le taux de prévention de la grossesse atteindrait les 97%, soit une efficacité proche de celle de la pilule féminine.
Ce que les chercheurs savent du RISUG est qu’il rend inactifs les spermatozoïdes lors de leur passage dans le canal spermiducte, où il se loge, en détruisant une partie de la membrane qui les compose. De fait, ils ne sont plus en mesure d’atteindre l’ovule et de le féconder.
Une solution à long terme totalement réversible
L’intérêt du RISUG face à la vasectomie est assez simple à comprendre. Non seulement la procédure d’administration est simple, une simple piqûre au niveau des testicules réalisée sous anesthésie, mais elle est surtout totalement réversible : une autre piqûre permet de détruire le RISUG rendant sa fécondité à l’homme. Si rien n’est fait, le RISUG est efficace durant 13 ans.
Les chercheurs de l’Indian Council of Medical Research ont déposé toutes les demandes nécessaires pour une mise sur le marché. Ils attendent la réponse qui pourrait tomber dans le courant de l’année 2020.
Les chercheurs de l’Indian Council of Medical Research ont déposé toutes les demandes nécessaires pour une mise sur le marché. Ils attendent la réponse qui pourrait tomber dans le courant de l’année 2020.