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Les enjeux d’un procès aux Etats-Unis sont bien différents de ceux en cas de jugement en France. « Dans un arrêt du 20 juillet, que Le Figaro Étudiant a pu consulter, la chambre criminelle rend un avis favorable à la demande d’extradition de Sébastien Raoult aux autorités judiciaires américaines qui le réclament. Le Vosgien de 21 ans, arrêté au Maroc le 31 mai dernier, est soupçonné par le FBI d’être «un des membres importants» des ShinyHunters, un groupe de cybercriminels qui s’est fait connaître en 2020, spécialisé dans la vente de données » nous apprend la rubrique spécialisée du Figaro .
Le père du jeune homme se démène pour empêcher une extradition aux Etats-Unis. « À cette fin, son avocat Philippe Ohayon a adressé au procureur de la République d’Épinal une demande de réexamen du dossier. «Il doit être jugé sur le territoire où auraient été commis les faits», explique-t-il. Le dossier serait en cours d’examen et le tribunal de Nancy, aussi saisi, a accusé réception. Dans une missive adressée ce lundi 8 août à Éric Dupont-Moretti, maître Ohayon «sollicite que lumière soit faite sur l’opération du 31 mai (et) sur les raisons pour lesquelles, dûment informées d’agissements délictuels commis depuis le territoire national, les autorités françaises n’ont pas ouvert d’enquête préliminaire». De son côté, Paul Raoult a aussi envoyé une lettre au ministre de la Justice ce lundi dans laquelle il demande la saisine de l’Inspection générale de la justice » lit-on plus loin.
Fin mai, Sébastien Raoult a été arrêté au Maroc à l’aéroport de la capitale Rabat parce qu’il était visé par une fiche rouge Interpol émise par la justice de l’Etat de Washington. « L’ex-étudiant (son père explique qu’il a mis entre parenthèses ses études cette année) en informatique de l’école d’ingénieurs Épitech Nancy, en Meurthe-et-Moselle, aurait participé aux vols de plusieurs millions de données subtilisées après que les hackers se sont introduits dans les systèmes informatiques de sociétés aux quatre coins du globe. Notamment aux États-Unis, où il est sous le coup d’une demande d’extradition pour «complot en vue de commettre une fraude et abus électronique», «fraude électronique» et «vol d’identité grave», précise l’hebdomadaire (L’Obs). Les faits auraient en partie été commis depuis la France » ajoute Le Figaro Etudiant.
Le père du jeune homme se démène pour empêcher une extradition aux Etats-Unis. « À cette fin, son avocat Philippe Ohayon a adressé au procureur de la République d’Épinal une demande de réexamen du dossier. «Il doit être jugé sur le territoire où auraient été commis les faits», explique-t-il. Le dossier serait en cours d’examen et le tribunal de Nancy, aussi saisi, a accusé réception. Dans une missive adressée ce lundi 8 août à Éric Dupont-Moretti, maître Ohayon «sollicite que lumière soit faite sur l’opération du 31 mai (et) sur les raisons pour lesquelles, dûment informées d’agissements délictuels commis depuis le territoire national, les autorités françaises n’ont pas ouvert d’enquête préliminaire». De son côté, Paul Raoult a aussi envoyé une lettre au ministre de la Justice ce lundi dans laquelle il demande la saisine de l’Inspection générale de la justice » lit-on plus loin.
Fin mai, Sébastien Raoult a été arrêté au Maroc à l’aéroport de la capitale Rabat parce qu’il était visé par une fiche rouge Interpol émise par la justice de l’Etat de Washington. « L’ex-étudiant (son père explique qu’il a mis entre parenthèses ses études cette année) en informatique de l’école d’ingénieurs Épitech Nancy, en Meurthe-et-Moselle, aurait participé aux vols de plusieurs millions de données subtilisées après que les hackers se sont introduits dans les systèmes informatiques de sociétés aux quatre coins du globe. Notamment aux États-Unis, où il est sous le coup d’une demande d’extradition pour «complot en vue de commettre une fraude et abus électronique», «fraude électronique» et «vol d’identité grave», précise l’hebdomadaire (L’Obs). Les faits auraient en partie été commis depuis la France » ajoute Le Figaro Etudiant.