Présence de métaux lourds : la priorité est donnée à l'amélioration de la ventilation des stations
L'émission Vert de Rage a mené une étude approfondie sur la qualité de l'air dans le métro parisien, et les conclusions sont alarmantes. Martin Boudot, le journaliste à l'origine de cette investigation, souligne : « Il y a deux à trois fois plus de pollution à l'intérieur du métro qu'à l'extérieur dans la ville ». Suite à une collecte minutieuse durant huit mois et aux heures de pointe, les capteurs déployés dans 332 des 435 stations du métro parisien ont révélé des concentrations élevées de métaux lourds tels que le fer, le manganèse et le nickel. « On s'est aperçu que dans certaines stations, on dépassait parfois 20, 25 ou 30 fois les niveaux recommandés par l'OMS pour l'air extérieur », alerte Martin Boudot.
En réponse à cette enquête, la RATP et l'Île-de-France Mobilités ont pris des initiatives immédiates. Sous la direction de Jean Castex, la RATP est actuellement en train de déployer des aménagements pour améliorer la ventilation des stations de métro souterraines du métro parisien avec l'achat de nouveaux filtres notamment (Porte de Clichy). Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS et collaborateur à l'enquête, voit dans cette mesure une avancée significative pour « renouveler l'air dans le métro ».
En réponse à cette enquête, la RATP et l'Île-de-France Mobilités ont pris des initiatives immédiates. Sous la direction de Jean Castex, la RATP est actuellement en train de déployer des aménagements pour améliorer la ventilation des stations de métro souterraines du métro parisien avec l'achat de nouveaux filtres notamment (Porte de Clichy). Jean-Baptiste Renard, directeur de recherche au CNRS et collaborateur à l'enquête, voit dans cette mesure une avancée significative pour « renouveler l'air dans le métro ».
Réduire les émissions de pollution à l'extérieur du métro
Au-delà de la ventilation, d'autres actions sont déjà en cours pour réduire les émissions des bouches d'aération du réseau parisien. La RATP réfléchit également aux moyens qu'elle pourrait engager pour réduire les émissions de particules lors des freinages des métros et RER. De plus, la RATP collabore avec Santé publique France pour une étude épidémiologique concernant la santé de son personnel. Cette initiative montre l'importance accordée à cette problématique et la volonté d'adapter rapidement les infrastructures.
Il n'existe actuellement pas de réglementation spécifique concernant la qualité de l'air dans le métro. Néanmoins, face au constat accablant de l'enquête de Vert en Rage, la RATP, sous la direction de Jean Castex, et Île-de-France Mobilités ont décidé d'agir. Une enveloppe de 38 millions d'euros sera consacrée aux aménagements spécifiques pour améliorer la qualité de l'air des stations du réseau parisien.
Pour rappel, plus de 4 millions d'usagers prennent quotidiennement le métro parisien et l'on recense près de 40.000 décès annuels liés à l'exposition aux particules fines en France, selon un rapport de Santé Publique France.
Il n'existe actuellement pas de réglementation spécifique concernant la qualité de l'air dans le métro. Néanmoins, face au constat accablant de l'enquête de Vert en Rage, la RATP, sous la direction de Jean Castex, et Île-de-France Mobilités ont décidé d'agir. Une enveloppe de 38 millions d'euros sera consacrée aux aménagements spécifiques pour améliorer la qualité de l'air des stations du réseau parisien.
Pour rappel, plus de 4 millions d'usagers prennent quotidiennement le métro parisien et l'on recense près de 40.000 décès annuels liés à l'exposition aux particules fines en France, selon un rapport de Santé Publique France.