Le feuilleton politico judiciaire prend une toute autre tournure. « L'imam Hassan Iquioussen dont le Conseil d'État a validé mardi l'expulsiondécidée par Gérald Darmanin est considéré comme étant en fuite et a été inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR), a appris l'AFP de source proche du dossier. Après la décision du Conseil d'État, la police s'est rendue dans l'après-midi au domicile du prédicateur de nationalité marocaine, à Lourches près de Valenciennes (Nord) afin de l'interpeller pour l'expulser vers le Maroc. Mais, ils ne l'ont pas trouvé, selon une source proche du dossier qui a évoqué la possibilité qu'il soit en Belgique » nous apprend l’Agence de presse.
Le Conseil d’Etat a estimé que les discours visés avaient continuée « après ses excuses de 2004 ». L’institution a par ailleurs estimé que des vidéos toujours en ligne et datant de 2021 pour certaines contenaient des « actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine. »
A 58 ans, l’imam qui devait donc être expulsé au Maroc est désormais inscrit sur le fichier des personnes recherchées. Tandis que son pays d’origine – et de destination donc – a annoncé qu’il suspendait le laisser passer nécessaire à son expulsion. « Si le prédicateur est interpellé en France ou s’il est remis aux autorités françaises, il ne pourra pas être expulsé pour le moment. Concrètement, dès son interpellation, l’imam sera placé en Centre de rétention administrative, pendant une durée de 90 jours maximum. Une période pendant laquelle la France cherchera vraisemblablement à faire lever la suspension du laissez-passer consulaire » explique Europe 1.
Simple formalité, ce laisser passer qui consiste à reconnaitre qu’une personne est de nationalité marocaine n’en reste pas moins une étape nécessaire. Et alors que la visite présidentielle de Emmanuel Macron en Algérie est très déplaisante pour les autorités marocaines, Rabat pourrait y trouver un moyen d’irriter Paris à peu de frais.
Le Conseil d’Etat a estimé que les discours visés avaient continuée « après ses excuses de 2004 ». L’institution a par ailleurs estimé que des vidéos toujours en ligne et datant de 2021 pour certaines contenaient des « actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination ou à la haine. »
A 58 ans, l’imam qui devait donc être expulsé au Maroc est désormais inscrit sur le fichier des personnes recherchées. Tandis que son pays d’origine – et de destination donc – a annoncé qu’il suspendait le laisser passer nécessaire à son expulsion. « Si le prédicateur est interpellé en France ou s’il est remis aux autorités françaises, il ne pourra pas être expulsé pour le moment. Concrètement, dès son interpellation, l’imam sera placé en Centre de rétention administrative, pendant une durée de 90 jours maximum. Une période pendant laquelle la France cherchera vraisemblablement à faire lever la suspension du laissez-passer consulaire » explique Europe 1.
Simple formalité, ce laisser passer qui consiste à reconnaitre qu’une personne est de nationalité marocaine n’en reste pas moins une étape nécessaire. Et alors que la visite présidentielle de Emmanuel Macron en Algérie est très déplaisante pour les autorités marocaines, Rabat pourrait y trouver un moyen d’irriter Paris à peu de frais.