Kim Jong-un traité « d’homme fusée »
Ce n’est pas une déclaration officielle mais une de ces phrases que Donald Trump aime prononcer, souvent sans se soucier de l’impact qu’elles pourraient avoir. En marge du sommet de l’Otan, qui s’est tenu en Grande-Bretagne la semaine du 2 décembre 2019, Donald Trump a dit, du président nord-coréen : « il est clair qu’il aime lancer des fusées, n’est-ce pas ? C’est pour ça que je l’appelle l’homme fusée ».
Le président américain fait référence aux nombreux essais militaires de la Corée du Nord, cette dernière n’ayant jamais caché son intention d’obtenir, par ses propres moyens, l’arme nucléaire. Or, ce surnom, que Donald Trump avait déjà utilisé par le passé, n’a pas été apprécié par Pyongyang qui a immédiatement critiqué cette expression.
Le président américain fait référence aux nombreux essais militaires de la Corée du Nord, cette dernière n’ayant jamais caché son intention d’obtenir, par ses propres moyens, l’arme nucléaire. Or, ce surnom, que Donald Trump avait déjà utilisé par le passé, n’a pas été apprécié par Pyongyang qui a immédiatement critiqué cette expression.
Une nouvelle guerre d’insultes ?
Choe Son Hui, vice-ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord, a répondu à cette nouvelle pique de Donald Trump jeudi 5 décembre 2019 dans la soirée. Elle critique un manque de « courtoisie au sujet de la direction suprême » de la Corée du Nord. Mais elle va plus loin estimant que ces propos sont « quelque chose de très dangereux » et précisant que cette expression « rappelle celles d’il y a deux ans quand une guerre de mots faisait rage par-delà l’océan ».
Le régime de Pyongyang veut ici rappeler l’année 2017 lorsque les insultes étaient nombreuses entre les deux dirigeants et lorsque les menaces d’une action militaire de la part des États-Unis rappelaient la crise de Cuba.
Mais loin de vouloir calmer les tensions, Pyongyang a voulu répondre au président américain par une insulte, également utilisée en 2017 : l’emploi des expressions insultantes de 2017 « devrait vraiment être diagnostiqué comme le signe d'une rechute du gâtisme du gâteux ».
Le régime de Pyongyang veut ici rappeler l’année 2017 lorsque les insultes étaient nombreuses entre les deux dirigeants et lorsque les menaces d’une action militaire de la part des États-Unis rappelaient la crise de Cuba.
Mais loin de vouloir calmer les tensions, Pyongyang a voulu répondre au président américain par une insulte, également utilisée en 2017 : l’emploi des expressions insultantes de 2017 « devrait vraiment être diagnostiqué comme le signe d'une rechute du gâtisme du gâteux ».