La Hollande n’est qu’une partie des Pays-Bas
La confusion est telle que lorsqu’on tape « Hollande » sur Google, le résultat qui ressort ce sont bien les Pays-Bas… alors qu’en réalité la Hollande n’est qu’une ancienne province du pays qui a, par ailleurs, été subdivisée en 1840 en deux parties. Malheureusement, le fait qu’Amsterdam se trouve dans l’ancienne province de Hollande n’aide pas à la confusion.
Le gouvernement néerlandais, las de cette erreur, a décidé que le terme Hollande allait disparaître… partout. Entreprises, ministères, ambassades, universités… toutes devront parler de « Pays-Bas » dans leur communication officielle, et ne plus utiliser « Hollande ».
Le gouvernement néerlandais, las de cette erreur, a décidé que le terme Hollande allait disparaître… partout. Entreprises, ministères, ambassades, universités… toutes devront parler de « Pays-Bas » dans leur communication officielle, et ne plus utiliser « Hollande ».
Rediriger les touristes
La problématique majeure de cette campagne qui a coûté, tout de même, 200.000 euros à l’État néerlandais pour revoir sa communication de A à Z, est le tourisme. Rotterdam, La Haye et Amsterdam se trouvent en Hollande et sont sur-fréquentées par le tourisme qui cause quelques problèmes. Il suffit d’être allé une seule fois à Amsterdam un week-end pour s’en rendre compte.
Inversement, les autres régions du pays ne sont pas connues des touristes alors qu’elles ont du potentiel. Et puisque les prévisions du ministère du tourisme néerlandais prévoit une augmentation du flux touristique dans la décennie à venir, passant de 18 millions en 2018 à 42 millions en 2030, le gouvernement a tout intérêt à répartir ce flux sur l’ensemble du territoire. Autrement, le petit pays qui ne compte que 17 millions d’habitants pourrait voir des villes être asphyxiées, Amsterdam en tête.
Inversement, les autres régions du pays ne sont pas connues des touristes alors qu’elles ont du potentiel. Et puisque les prévisions du ministère du tourisme néerlandais prévoit une augmentation du flux touristique dans la décennie à venir, passant de 18 millions en 2018 à 42 millions en 2030, le gouvernement a tout intérêt à répartir ce flux sur l’ensemble du territoire. Autrement, le petit pays qui ne compte que 17 millions d’habitants pourrait voir des villes être asphyxiées, Amsterdam en tête.