La sharka provoque notamment des chutes de fruits avant récolte, l'altération de leurs qualités gustatives ainsi que des malformations et des décolorations. Les fruits sont donc rendus impropres à la commercialisation et à la consommation. Les arbres malades ne produisent plus de fruits sains.
Cette maladie ne présente aucun danger pour la santé humaine mais compromet fortement l'activité des pépiniéristes, des arboriculteurs et la pérennité des filières de production fruitière.
C'est une maladie pour laquelle il n'existe aucun moyen de lutte. Seules les mesures prophylactiques qui consistent à détecter précocement les arbres contaminés par le virus et les arracher rapidement permettent d'éviter son extension : symptomes de sharka.
Le mode de propagation naturelle de la sharka est le transport de fragment végétal contaminé par les pucerons et peut être par d'autres insectes piqueurs. La sharka va s'étendre en voyageant depuis une plante qui est devenue un réservoir viral de la maladie vers une autre plante encore saine qu'il va infecter progressivement.
Des mesures réglementaires édictées par l'arrêté préfectoral régional du 13 juillet 2017 encadrent la lutte contre cette maladie. Elles consistent notamment en une surveillance pouvant donner lieu au marquage des arbres atteints par ruban, peinture ou tout autre moyen; en la destruction de toute parcelle contaminée à plus de 10 % sur l'année en cours; en l'obligation de communiquer les renseignements tels que les variétés cultivées, l'année de plantation, le nombre d'arbres total de la parcelle et l'origine de ces arbres.
Plusieurs communes du département du Lot sont visés par cet arrêté. Il s'agit de : Belfort-du-Quercy, Castelnau-Montratier, Flaugnac, Montdoumerc, Montlauzun, Saint-Laurent-Lolmie et Saint-Paul-de-Loubressac.