Quel autre groupe peut acheter en 2012 Motorola 12,5 milliards de dollars, revendre l’entreprise 2,9 milliards un an et demi plus tard et se targuer d’un chiffre d’affaires en augmentation de 19% ?
L’année 2013 a encore été une année impressionnante pour le géant californien Google : 59,8 milliards de dollars chiffre d’affaires et 12,9 milliards de bénéfice. Le groupe du moteur de recherche bénéficie d’une position de maitre absolu sur le marché de la publicité en ligne. Malgré la baisse de 11% de revenus par clic ce domaine reste lucratif pour Google. Aux Etats-Unis il détient 41% du marché de la pub électronique.
Politique d'investissements
Google est sur tous les fronts, dans l’environnement, la téléphonie, l’innovation, la robotique. Fort de ses moyens défiant toutes concurrences, le groupe semble n’avoir aucune limite dans sa recherche des innovations et technologies prometteuses. À tel point que l’entreprise peut avaler sans sourciller des échecs de plusieurs milliards de dollars, c’est le cas de l’affaire Motorola.
En 2012, Google rachète le concepteur de téléphones Motorola pour 12,5 milliards de dollars. Après des tentatives de relance de l’entreprise et dans l’incapacité de stopper l’hémorragie (384 millions de dollars de pertes au dernier trimestre 2013), le moteur de recherche annonce le 29 janvier qu’il va revendre l’entreprise à 2,9 milliards de dollars au Chinois Lenovo.
Au début du même mois Google avait annoncé le rachat de Nest, start-up de thermostats et détecteurs de fumée pour 3,2 milliards. Comme un signal pour ceux qui imaginaient que l’aventure Motorola avait mis un coup d’arrêt à l’appétit du groupe qui est devenu le leader de la robotique. « Les robots, c'est un investissement à long terme. Mais Google avait été aussi critiqué, en 2006, lors du rachat de YouTube… qui est aujourd'hui un moteur de croissance important », explique au journal Le Monde Leslie Griffe de Malval, gérant de FourPoints.
En 2012, Google rachète le concepteur de téléphones Motorola pour 12,5 milliards de dollars. Après des tentatives de relance de l’entreprise et dans l’incapacité de stopper l’hémorragie (384 millions de dollars de pertes au dernier trimestre 2013), le moteur de recherche annonce le 29 janvier qu’il va revendre l’entreprise à 2,9 milliards de dollars au Chinois Lenovo.
Au début du même mois Google avait annoncé le rachat de Nest, start-up de thermostats et détecteurs de fumée pour 3,2 milliards. Comme un signal pour ceux qui imaginaient que l’aventure Motorola avait mis un coup d’arrêt à l’appétit du groupe qui est devenu le leader de la robotique. « Les robots, c'est un investissement à long terme. Mais Google avait été aussi critiqué, en 2006, lors du rachat de YouTube… qui est aujourd'hui un moteur de croissance important », explique au journal Le Monde Leslie Griffe de Malval, gérant de FourPoints.