Des réformes sociales et fiscales qui s'adressent à tous mais profitent aux plus riches
L'INSEE révèle un écart import de bénéfices dus aux différentes réformes du premier quinquennat.
Selon une étude de l’INSEE parue le mardi 22 novembre 2022, les réformes mises en place par Emmanuel Marcon sur la dernière partie de son premier mandat ont bénéficié à la moitié des foyers les plus riches. Ainsi le niveau de vie pour ces derniers aurait augmenté de 470 euros, contre 90 euros pour les plus modestes. Cet écart trouve sa justification dans les réformes sociales et fiscales, les aides, et les baisses d’impôt.
Parmi les mesures favorables aux foyers plus aisés, on retrouve les aides temporaires, sous formes de chèques ou de remises sur divers services, que ce soit l’inflation, l’énergie ou le carburant. On retrouve aussi la disparition de la taxe d’habitation en 2020 et 2021, les revalorisations du minimum de vieillesse et la diminution des taux d’imposition sur le revenu.
Parmi les mesures favorables aux foyers plus aisés, on retrouve les aides temporaires, sous formes de chèques ou de remises sur divers services, que ce soit l’inflation, l’énergie ou le carburant. On retrouve aussi la disparition de la taxe d’habitation en 2020 et 2021, les revalorisations du minimum de vieillesse et la diminution des taux d’imposition sur le revenu.
Des mesures en faveur des foyers les plus riches, ce que dément le gouvernement
Parmi toutes ces mesures sociales et fiscales, les aides temporaires profitent tout spécialement aux moins aisés, mais plus encore aux 50% les plus riches. Les aides déployées dans le contexte de la crise sanitaires en 2020 et de la crise énergétique en 2021 sont principalement à l’origine de la hausse du niveau de vie des plus modestes. Avec un modèle économique reposant sur des aides temporaires, le taux de pauvreté a augmenté de 0,3%.
Le gouvernement se défend cependant face à cette étude en assurant la présence d’un biais de confirmation qui ne prendrait notamment pas en compte certaines mesures. ce qui relativiserait les conclusion de l’étude de l’INSEE.
Le gouvernement se défend cependant face à cette étude en assurant la présence d’un biais de confirmation qui ne prendrait notamment pas en compte certaines mesures. ce qui relativiserait les conclusion de l’étude de l’INSEE.