TotalEnergies : numéro 1 des dividendes en France
Au cœur de cette pluie de dividendes, trois mastodontes se distinguent : TotalEnergies, BNP Paribas et LVMH. Avec 18,4 milliards d'euros, TotalEnergies se taille la part du lion, surfant sur la vague des prix élevés du pétrole. Le groupe avait déjà versé près de 10 milliards d’euros de dividendes en 2022, profitant amplement de la guerre en Ukraine qui a conduit le pétrole à des niveaux record.
Mais TotalEnergies n’est pas le seul géant à avoir versé des milliards. BNP Paribas, avec près de 10 milliards, et LVMH, avec 7,5 milliards, ne sont pas en reste. Ensemble, ces trois-là concentrent 37% du total distribué. Ajoutez-y Stellantis, Axa et Sanofi, et vous avez plus de la moitié des dividendes du CAC 40 entre les mains de quelques élus.
Mais TotalEnergies n’est pas le seul géant à avoir versé des milliards. BNP Paribas, avec près de 10 milliards, et LVMH, avec 7,5 milliards, ne sont pas en reste. Ensemble, ces trois-là concentrent 37% du total distribué. Ajoutez-y Stellantis, Axa et Sanofi, et vous avez plus de la moitié des dividendes du CAC 40 entre les mains de quelques élus.
Rachat d’actions, investissement… les chiffres de 2023
Si les dividendes et rachats d'actions ont atteint des sommets vertigineux, ce sont les premiers qui ont été au centre de la redistribution des richesses des entreprises à leurs actionnaires : à hauteur de 67,1 milliards et 30,1 milliards d'euros respectivement. Les rachats d'actions, pratiqués par 26 entreprises du CAC 40 en 2023, sont une autre facette de cette histoire. Cette méthode, qui consiste à racheter ses propres actions pour en réduire le nombre en circulation, booste artificiellement la valeur des actions restantes. Une aubaine pour les actionnaires. Heureusement, tout n'est pas noir. Les investissements n'ont pas été laissés pour compte, avec une hausse de 20% pour atteindre 94,2 milliards d'euros en 2023.
Reste que l’annonce d’un nouveau record alors que la pauvreté atteint des sommets en France et que le nombre de salariés payés le minimum bat aussi des records pose problème. Plusieurs personnalités et entités, dont l’ONG Oxfam, Attac ou encore des politiques de gauche ont dénoncé le versement excessif d’argent aux actionnaires alors que les salaires n’évoluent pas aussi rapidement.
Reste que l’annonce d’un nouveau record alors que la pauvreté atteint des sommets en France et que le nombre de salariés payés le minimum bat aussi des records pose problème. Plusieurs personnalités et entités, dont l’ONG Oxfam, Attac ou encore des politiques de gauche ont dénoncé le versement excessif d’argent aux actionnaires alors que les salaires n’évoluent pas aussi rapidement.