Elle s’appelle Trisha Prabhu. Elle a treize ans. Elle vient d’inventer un outil informatique pour mettre fin au cyberharcèlemnt dont certains jeunes sont victimes sur Internet. Cela parait simple. Et pourtant, son innovation pleine de bon sens pourrait bien modifier les comportements sur les réseaux sociaux. Surtout, les premières retombées sont remarquables.
De quoi s’agit-il ? Trisha Prabhu part d’une idée hyper simple : inciter les jeunes à réfléchir à deux fois avant de poster un message méchant sur Internet, et destiné à un camarade. La jeune américaine part de ce constat : elle est convaincue que si les ados se harcèlent sur les réseaux sociaux, c’est d’abord parce qu’ils ignorent le mal qu’ils peuvent occasionner, et les conséquences qui vont avec. Certains cas de cyberharcèlement, peuvent aller jusqu’au suicide.
Elle a donc conçu un outil qui permet aux harceleurs de réfléchir à deux fois, Rethink, en Anglais, avant d’appuyer sur la touche envoyer et de poster un commentaire négatif. Ce concept qui s’inspire du bon sens, a été remarqué par Google. Il est a été sélectionné pour participer à sa prochaine Science Fair le mois prochain. Ce salon, sorte d’incubateur d’idées, récompense les meilleures inventions faites par des jeunes de 13 à 18 ans, partout dans le monde et dans tous les domaines.
Trisha Prabhu se passionne pour les neurosciences, la psychologie et les mécanismes du cerveau. C’est dans le cadre de son collège, qu’elle a testé son instrument «Rethink». Pour le mettre au point, elle a lu de nombreuses publications scientifiques. Sa conclusion ? La zone du cortex préfrontal, celle qui gère la raison et la prise de décision, n’est pas mûre avant l’âge de 25 ans. Cela explique pourquoi de nombreux jeunes agissent de façon impulsive : «Le cerveau des adolescents est comme une voiture dont l'accélérateur marche parfaitement, contrairement à la pédale de frein» dit-elle.
L’important pour Trisha Prabhu, était donc de pousser ses congénères à réfléchir aux conséquences de leurs actes. Surtout, qu’ils prennent conscience de leur gravité, afin de modifier leurs attitudes et de ne pas les commettre. Elle a donc fait lire aux collégiens des messages agressifs. 70% des jeunes interrogés ont répondu qu'ils les posteraient malgré tout.
Dans le même temps, elle a imaginé un second système, «Rethink», testé sur un autre groupe d’ados. La même question est posée. Quand ils répondent positivement, un message d’alerte apparaît. En substance, il indique qu’un tel post peut blesser. Il s'adresse au jeune et lui demande s’il veut bien prendre le temps de réfléchir avant de l’envoyer. Dans ce cas, seuls 4,67% des adolescents questionnés reconnaissent qu’ils l’enverraient malgré tout.
Trisha Prabhu en est sûre : «Avec ce système, on peut éviter l'anxiété, la dépression et la baisse d'estime de soi dont souffrent la moitié des élèves harcelés.» Elle souhaite que son instrument soit intégré sur Facebook, Twitter, Instagram et les autres réseaux sociaux utilisés par les jeunes. Réponse en septembre prochain, lors de la Google
Science Fair en Californie.
De quoi s’agit-il ? Trisha Prabhu part d’une idée hyper simple : inciter les jeunes à réfléchir à deux fois avant de poster un message méchant sur Internet, et destiné à un camarade. La jeune américaine part de ce constat : elle est convaincue que si les ados se harcèlent sur les réseaux sociaux, c’est d’abord parce qu’ils ignorent le mal qu’ils peuvent occasionner, et les conséquences qui vont avec. Certains cas de cyberharcèlement, peuvent aller jusqu’au suicide.
Elle a donc conçu un outil qui permet aux harceleurs de réfléchir à deux fois, Rethink, en Anglais, avant d’appuyer sur la touche envoyer et de poster un commentaire négatif. Ce concept qui s’inspire du bon sens, a été remarqué par Google. Il est a été sélectionné pour participer à sa prochaine Science Fair le mois prochain. Ce salon, sorte d’incubateur d’idées, récompense les meilleures inventions faites par des jeunes de 13 à 18 ans, partout dans le monde et dans tous les domaines.
Trisha Prabhu se passionne pour les neurosciences, la psychologie et les mécanismes du cerveau. C’est dans le cadre de son collège, qu’elle a testé son instrument «Rethink». Pour le mettre au point, elle a lu de nombreuses publications scientifiques. Sa conclusion ? La zone du cortex préfrontal, celle qui gère la raison et la prise de décision, n’est pas mûre avant l’âge de 25 ans. Cela explique pourquoi de nombreux jeunes agissent de façon impulsive : «Le cerveau des adolescents est comme une voiture dont l'accélérateur marche parfaitement, contrairement à la pédale de frein» dit-elle.
L’important pour Trisha Prabhu, était donc de pousser ses congénères à réfléchir aux conséquences de leurs actes. Surtout, qu’ils prennent conscience de leur gravité, afin de modifier leurs attitudes et de ne pas les commettre. Elle a donc fait lire aux collégiens des messages agressifs. 70% des jeunes interrogés ont répondu qu'ils les posteraient malgré tout.
Dans le même temps, elle a imaginé un second système, «Rethink», testé sur un autre groupe d’ados. La même question est posée. Quand ils répondent positivement, un message d’alerte apparaît. En substance, il indique qu’un tel post peut blesser. Il s'adresse au jeune et lui demande s’il veut bien prendre le temps de réfléchir avant de l’envoyer. Dans ce cas, seuls 4,67% des adolescents questionnés reconnaissent qu’ils l’enverraient malgré tout.
Trisha Prabhu en est sûre : «Avec ce système, on peut éviter l'anxiété, la dépression et la baisse d'estime de soi dont souffrent la moitié des élèves harcelés.» Elle souhaite que son instrument soit intégré sur Facebook, Twitter, Instagram et les autres réseaux sociaux utilisés par les jeunes. Réponse en septembre prochain, lors de la Google
Science Fair en Californie.