Le pic de consommation pétrolière a été atteint
Les données publiées par British Petroleum (BP) montrent qu’en 2019 la consommation de pétrole a été proche des 100 millions de barils de brut par jour. Mais la crise de la Covid-19 aura radicalement changé la donne : ce niveau de consommation pourrait ne jamais plus être atteint, et ce même dans le cas où la prévision la plus optimiste de l’analyse de BP se réaliserait.
Car l’étude prévoit trois scénarios : le premier est un scénario de consommation où aucune restriction supplémentaire sur les émissions de CO2 ne serait annoncée et appliquée. Dans ce cas, la consommation mondiale de pétrole stagnerait entre 90 et 100 millions de barils par jour, baissant très peu entre 2020 et 2050. Mais cette hypothèse n’est pas en accord avec les politiques publiques, surtout dans les pays industrialisés.
Car l’étude prévoit trois scénarios : le premier est un scénario de consommation où aucune restriction supplémentaire sur les émissions de CO2 ne serait annoncée et appliquée. Dans ce cas, la consommation mondiale de pétrole stagnerait entre 90 et 100 millions de barils par jour, baissant très peu entre 2020 et 2050. Mais cette hypothèse n’est pas en accord avec les politiques publiques, surtout dans les pays industrialisés.
Une baisse de 80% de la consommation de pétrole envisagée
Les deux autres scénarios prévus par British Petroleum sont ceux prenant en compte des mesures de transition énergétique et écologique. Le premier, le plus probable car étant un juste milieu entre des mesures drastiques et une inaction quasi-totale, ferait chuter la consommation de pétrole de près de 50% entre 2020 et 2050, cette dernière atteignant alors environ 50 millions de barils par jour.
Mais si les pays optent pour une stratégie que BP a appelée « zéro émissions », la plus drastique en termes de réduction de CO2, alors la consommation de pétrole pourrait baisser de 80% en 30 ans : en 2050, le monde ne consommerait plus que 20 millions de barils de brut par jour.
Mais si les pays optent pour une stratégie que BP a appelée « zéro émissions », la plus drastique en termes de réduction de CO2, alors la consommation de pétrole pourrait baisser de 80% en 30 ans : en 2050, le monde ne consommerait plus que 20 millions de barils de brut par jour.