Le chèque est à ce jour le moyen de paiement le plus fraudé
Dans son quatrième rapport sur la fraude des moyens de paiement en France, l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement constate que pour l’année 2019, la fraude est restée particulièrement maîtrisée. La carte qui enregistre 60% du nombre des opérations de paiement scripturales a un niveau de fraude stable de 0,064%.
Virement et prélèvement qui représentent tout deux 16% du totale des opérations scripturales, gardent un pourcentage de fraude extrêmement bas de 0,0006 %. Face à cela, le chèque qui depuis quelques années perd en popularité (6% des transactions), reste le moyen de paiement scriptural le plus fraudé et enregistre même une hausse de la fraude de 20% en 2019.
L’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement explique sans son rapport que la fraude au chèque enregistre une « progression, continue au cours des 3 dernières années, (qui) fait désormais du chèque le moyen de paiement le plus fraudé tant en valeur absolue qu’en taux de fraude ». Ainsi, pour l’année 2019, la fraude au chèque représente 46% de la fraude totale enregistrée par l’organisme, soit 540 millions d’euros.
Virement et prélèvement qui représentent tout deux 16% du totale des opérations scripturales, gardent un pourcentage de fraude extrêmement bas de 0,0006 %. Face à cela, le chèque qui depuis quelques années perd en popularité (6% des transactions), reste le moyen de paiement scriptural le plus fraudé et enregistre même une hausse de la fraude de 20% en 2019.
L’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement explique sans son rapport que la fraude au chèque enregistre une « progression, continue au cours des 3 dernières années, (qui) fait désormais du chèque le moyen de paiement le plus fraudé tant en valeur absolue qu’en taux de fraude ». Ainsi, pour l’année 2019, la fraude au chèque représente 46% de la fraude totale enregistrée par l’organisme, soit 540 millions d’euros.
Un appel à continuer le déploiement de l’authentification lors de paiement en ligne
Face à ces bons résultats, l’Observatoire en appel à continuer le déploiement de l’authentification forte lors des paiements. Par authentification forte lors des paiements, il est entendu une authentification allant plus loin que le simple code envoyé par sms mais une authentification par le biais de votre application bancaire par exemple.
Pour permettre l’accélération de ce développement, le refus progressif des paiements sans processus d’authentification forte sera employé : « En effet, les transactions sans demande d’authentification du porteur et sans motif d’exemption valide seront progressivement rejetées ; cette approche progressive démarrera dès le dernier trimestre 2020 avec le rejet des transactions sans demande d’authentification de plus de 2 000 euros ».
Pour permettre l’accélération de ce développement, le refus progressif des paiements sans processus d’authentification forte sera employé : « En effet, les transactions sans demande d’authentification du porteur et sans motif d’exemption valide seront progressivement rejetées ; cette approche progressive démarrera dès le dernier trimestre 2020 avec le rejet des transactions sans demande d’authentification de plus de 2 000 euros ».