Anne Sinclair ne veut pas rester dans le non-dit, selon Laurent Delahousse, et souhaite le faire dans un climat serein, se rapprochant davantage de la discussion que de l'interview. Maintenant que la procédure civile est achevée (après un accord financier passé avec la femme de chambre Nafissatou Diallo) et que la justice américaine a abandonné les poursuites au pénal contre son mari, Anne Sinclair est aujourd'hui une femme apaisée, après avoir été très secouée par toute cette affaire, et compte bien le montrer lors de cette émission.
Un documentaire sur sa vie
Avant d'être l'épouse de DSK et mêlée à cette affaire scabreuse, Anne Sinclair a été la petite-fille de marchands d'art, la fille de résistants juifs exilés à New York et une journaliste reconnue sur TF1. Co-héritière du marchand d'art Paul Rosenberg, Anne Sinclair jouit aujourd'hui d'un patrimoine colossal, constitué d'oeuvres d'art et de biens immobiliers. Son grand père avait brillamment réussi dans son métier de marchand d'art mais les Allemands lui ont confisqué près de 200 toiles lors de la seconde guerre mondiale, dont environ 160 lui sont restituées à la fin de la guerre. Contraint de s'exiler à New York pendant la guerre, il a ouvert une galerie sur la 79ème rue qui est restée un bien familial, idéalement situé dans l'Upper East Side et estimé à 50 millions de dollars. Côté immobilier, Anne Sinclair a également une maison à Washington, un vaste appartement place des Vosges à Paris ainsi qu'un riad à Marrakech.
Un Matisse restitué
Autre actualité pour Anne Sinclair, la récente déclaration de Cornelius Gurlitt, un vieux monsieur münichois chez qui la justice allemande avait saisi plus de 1500 oeuvres d'art, qui s'apprête à restituer toutes les oeuvres volées, dont un Matisse, "Femme assise", aux hériters de Paul Rosenberg, c'est à dire à Anne Sinclair. Le tableau serait estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros...
L'affaire DSK en VOD
Enfin, l'actualité la plus récente concerne l'affaire DSK avec le film d'Abel Ferrara "Welcome to New York" (avec Gérard Depardieu dans le rôle de l'ancien patron du FMI), qui ne sortira pas en salles mais qui sera diffusé uniquement sur Internet en VOD en France. Ses producteurs ont expliqué au "Monde" que c'est une manière de réagir à l'obligation d'attendre 4 mois après la sortie d'un film au cinéma pour pouvoir la diffuser en vidéo, et que c'est aussi un moyen de lutter contre le piratage.