Politique
Plus de 300 euros de prime pour avoir travaillé avec un ordinateur
Pixabay/sofilayla
En 2021 et alors que les Français ont massivement télétravaillé si leur emploi le permettait durant la majorité de l’année 202, c’est probablement la prime qui a le plus de quoi interloquer. Selon la Cour des Comptes, à la RATP, en 2018, 56.000 euros ont été distribués à 145 agents dans le cadre d'une certaine prime qui vise à remercier les personnes qui ont « travaillé sur un terminal d’ordinateur » ; et elle aurait permis à chaque des agents concernés de toucher 386 euros en moyenne.
Dans la même veine, bien moins coûteuse et répandue dans les services de la RATP, mais bien plus étonnante, il existe toujours une prime pour avoir travaillé sur une machine à écrire. Seulement deux employés, en 2018, l’auraient touchée, pour un montant de 80 centimes d’euro. Ce n’est pas très élevé pour compenser le fait d’être obligé de travailler sur une machine d’un autre siècle, en supposant que la prime ait bien été donnée pour cette raison.
Dans la même veine, bien moins coûteuse et répandue dans les services de la RATP, mais bien plus étonnante, il existe toujours une prime pour avoir travaillé sur une machine à écrire. Seulement deux employés, en 2018, l’auraient touchée, pour un montant de 80 centimes d’euro. Ce n’est pas très élevé pour compenser le fait d’être obligé de travailler sur une machine d’un autre siècle, en supposant que la prime ait bien été donnée pour cette raison.
Des centaines de primes listées à la RATP
Si certaines primes sont tout à fait justifiées, comme celles visant à compenser le travail de nuit ou durant les week-ends et les jours fériés, la Cour des Comptes épingle la RATP pour la quantité de primes possibles pour ses salariés. Elles sont au nombre de 311, dont certaines pourraient tout simplement être supprimées.
Outre les deux sus-mentionnées, la prime « soudure » qui revient aux soudeurs ou encore la prime « conduite » pour les conducteurs faisant des manœuvres paraissent redondantes avec le travail demandé aux salariés bénéficiaires. Et que dire de la prime de 7,63 euros en moyenne accordée pour compenser l’usure des semelles de chaussures de certains employés… alors que la RATP leur fournit lesdites chaussures ?
Outre les deux sus-mentionnées, la prime « soudure » qui revient aux soudeurs ou encore la prime « conduite » pour les conducteurs faisant des manœuvres paraissent redondantes avec le travail demandé aux salariés bénéficiaires. Et que dire de la prime de 7,63 euros en moyenne accordée pour compenser l’usure des semelles de chaussures de certains employés… alors que la RATP leur fournit lesdites chaussures ?